La fête de l’Aïd El-Fitr, marquant la fin du mois saint de Ramadan, a été célébrée ce vendredi, 21 avril 2023, sur l’ensemble du territoire national. Elhadj Alseny Barry, nouveau président intérimaire de la Coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée, a accompli son devoir religieux à la grande mosquée Turque de Bambéto, dans la commune de Ratoma. Accompagné de plusieurs membres du bureau exécutif de ladite coordination, il a mis l’occasion à profit pour livrer un message aux opérateurs économiques pour aller vers un véritable développement du Fouta et de la Guinée, a appris sur place Guuneematin.com à travers un de ses reporters.
Les fidèles musulmans de Guinée célébré, dans la ferveur, l’Aïd El-Fitr qui marque la fin du mois saint de Ramadan. À cette occasion, la mosquée Turque de Bambéto, dans la commune de Ratoma, a refoulé du monde ce vendredi. Tant à l’intérieur de la mosquée que dans la Cour et l’extérieur, dans les rues qui entourent la maison de Dieu, les fidèles sont venus massivement pour effectuer la prière.
Au terme de la prière, Elhadj Alseny Barry, nouveau président de la Coordination nationale des Foulbhé et Haali Pular de Guinée, a lancé un appel aux opérateurs économiques de mettre en place des usines au Fouta pour lutter contre l’exode rural. « Je remercie Dieu de nous avoir offert ce mois de Ramadan et de nous avoir donné la possibilité de le jeûner dans les meilleures conditions. Qu’il nous permette de jeûner ramadan pendant plusieurs années dans les mêmes conditions. Ce que je demande à la communauté des Foulbhé et Haali Pular de Guinée, c’est de se donner les mains pour aider au développement de Fouta. Le Fouta, de nos jours, est oublié. Si vous vous rendez aujourd’hui dans nos villages, vous trouverez que des Villas sont construites, des panneaux solaires installés, certains bâtiments ont des groupes électrogènes, mais il n’y a personne qui y habite. Nous devons penser au Fouta… Donnons-nous les mains et construisons au Fouta des usines pour permettre aux jeunes de travailler sur place et d’éviter de ne construire seulement des villas qui vont être désertées. Aujourd’hui, il y des mosquées qui sont construites, mais dans beaucoup parmi elles, il n’y a que l’imam et le muezzin. A l’heure de la prière, vous n’avez qu’une rangée complète. Les villas et les mosquées ne sont remplies qu’à des occasions tristes, tels les décès. Après ça, elles se vident. Je demande aux ressortissants des Foulbhé et Haali Pular de Guinée de tourner vers chez nous une fois encore. Construisons des usines pour lutter contre le chômage chez nous. Nos terres sont propices à l’agriculture et à l’élevage. Donnons-nous les mains pour lutter contre l’exode rural en mettant en place des projets dans les domaines de l’élevage et de l’agriculture modernes. Un jour viendra chacun, retournera chez soi », a-t-il lancé.
Plus loin, l’opérateur économique dira que sa mission principale à la tête de la coordination nationale des Foulbhé et Haali Poular est de promouvoir l’égalité des citoyens guinéens en droit et en devoir et aider au développement de la Guinée. « En plus de ça, tous les fils et filles de Fouta Foulbhé et Haali Pular, je vous demande de nous donner les mains pour développer le Fouta. Si le Fouta se développe, c’est toute la Guinée qui tirera profit parce le développement n’a pas de distinction. Le développement, c’est pour tout le monde. Que personne n’accepte de se mettre de côté quand il s’agit du développement de Fouta. La coordination nationale qui est mise en place là, je demande aux cadres d’élaborer les statuts et règlements adaptés aux réalités actuelles. Que chaque membre de la communauté Foulbhé et Haali Pular se sente concerné et se mette devant, puisque ce n’est pas une coordination politique. C’est une coordination de développement économique et social de la Guinée. Ainsi, si cela se matérialise, toutes les ethnies vont travailler les unes pour les autres ou/et les uns avec les autres. En tout cas, ma mission c’est de prendre tout le monde au même pied d’égalité, faire en sorte que l’un soit égal à l’autre en droit et en devoir. Personne n’est supérieure à l’autre », a déclaré Elhadj Alseny Barry.
Mamadou Laafa Sow pour Guuneematin.com
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