C’est parti pour les examens de sortie session 2023 dans les institutions d’enseignement technique et de formation professionnelle en Guinée. Les premières épreuves de ces évaluations nationales ont été lancées ce lundi, 5 juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national par les autorités. A l’école normale d’instituteurs (ENI) de Conakry, c’est Alpha Bacar Barry, le ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, qui a donné le coup d’envoi de la première épreuve de ces examens, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Ce sont 24 875 candidats qui affrontent ces examens sur toute l’étendue du territoire national. Ils entament ces examens par les évaluations théoriques. Et, pour ce premier jour, c’est l’épreuve de français qui a ouvert le bal de ces évaluations.
Après le lancement des épreuves à l’ENI, la délégation du ministre l’enseignement technique et de la formation professionnelle, s’est dirigée à l’Ecole Nationale des Arts et Metiers (ENAM) située à Coleah où il a fait le point global sur le déroulement des épreuves, notamment l’organisation logistique.
« Nous avons constaté ce matin l’organisation logistique qui est assez raisonnable, qui permet à nos apprenants de passer ces examens finaux dans des conditions de sérénité optimale. Nous avons mobilisé assez d’écoles et assez de centres d’examen pour pouvoir avoir des effectifs assez maîtrisés dans les salles de classe. L’acheminement des sujets s’est passé de façon assez transparente et sécurisée. Et puis, c’est aussi pour nous une autre opportunité d’évaluer ce qui est fait et de continuer sur l’amélioration continue des examens finaux. Aujourd’hui nous sommes en train d’examiner, avec le service examen et la direction nationale du numérique, comment on peut améliorer pour l’année prochaine tous ces aspects et rendre la vie beaucoup plus facile à nos apprenants. Globalement, c’est satisfaisant, en tout cas pour les centres que nous avons visités. C’est pour moi et toute l’équipe une occasion de remercier l’ensemble des enseignants, l’ensemble des encadreurs et l’ensemble des parents d’élèves et même les apprenants eux-mêmes pour avoir eu une année assez calme et studieuse, normale et puis les encourager à redoubler d’effort et à se préparer pour la partie pratique. Parce que ce matin, nous ne lançons que la partie théorique des examens », a dit Alpha Bacar Barry.
Au nom du Conseil National de la Transition, c’est Mamadou Lamine Diallo, membre de la commission santé éducation affaire sociale et culturelle, qui a eu le privilège de louer les actes posés par le département de l’enseignement technique.
« C’est un honneur pour nous d’être là pour accompagner le département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle à cet examen de sortie. Nous comprenons qu’ils sont en train de faire des travaux visibles. Au nom du président du CNT, nous votons des lois, nous défendons leur budget. Aujourd’hui les écoles que nous avons visitées, nous voyons que les apprenants sont dans les conditions prérequis pour faire cet examen. On ne peut que les féliciter au nom de notre institution qui est le CNT. Il était important qu’on soit là pour voir comment les choses se passent. Et, vraiment ça y va de cœur », s’est-il réjoui.
De son côté, Sekou 2 Camara, Chef service examen concours scolaire du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, a fait le point sur les statistiques.
« Par rapport à l’année passée, l’enseignement technique est en train de grandir. Cette année, on a 24 875 candidats (…) et 128 filières à évaluer. Pour Conakry, nous avons 31 centres par rapport à l’année passée qui était à 24 centres. Donc, c’est pour dire que les statistiques sont bonnes. Vous avez 30% de théorie et 70% de pratique. Donc, l’enseignement technique se repose sur la pratique par rapport à la théorie. Nous avons les deux volets. Le volet théorique qui a commencé aujourd’hui prendra fin vendredi et samedi. Et, dès le lundi 12 juin prochain, les travaux pratiques dans chaque centre vont commencer avec les correcteurs et les surveillants correcteurs ensemble », a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que le ministre de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle, Alpha Bacar Barry, s’est également fait accompagner par la Gouverneure de la ville de Conakry, M’mahawa Sylla.
Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com
