Les premières épreuves du baccalauréat unique session 2022-2023, seront lancées dans la matinée de demain, vendredi 16 juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national. À Mamou comme ailleurs, les candidats se préparent pour avoir de meilleurs résultats cette année. C’est en tout cas la promesse de certains candidats rencontrés ce jeudi par le correspondant de Guineematin.com dans la ville carrefour.
Décryptage !
Nimatoulaye Sylla, est candidate en Sciences Sociales au Lycée Elhadj AboubacarDoukouré. « En tant que candidate, je peux dire oui je suis prête, parcequ’on a travaillé durant toute l’année. Nous pouvons dire oui, nous sommes prêts à affronter les épreuves. Nous sommes en sciences sociales, la matière qui pourrait être difficile pour moi, c’est les mathématiques. J’invite mes amis d’être vigilants, d’éviter toute sorte de fraude. Il faut qu’ils laissent les téléphones et les documents compromettants à la maison. Il faut sauvegarder la dignité, qu’ils exploitent leurs connaissances acquises pendant les années antérieures. L’examen est une simple évaluation ordinaire. Nous invitons les surveillants et les autorités éducatives à travailler dans les règles de l’art ».
Mamadou Ly, du Lycée Elhadj Boubacar Barry, abonde dans le même sens. « Je suis prêt à affronter les épreuves à 99% pour ne pas dire 100%. Vouloir dire qu’une matière nous semble difficile, cela signifie que nous ne sommes pas prêts pour le baccalauréat unique. Je demande à mes collègues d’éviter les problèmes dans les centres pour ne pas salir l’image de Mamou. Nous avons entendu par voix de presse que beaucoup de candidats et surveillants ont été éliminés. Je vous permets que nous sommes prêts à affronter tous les sujets » !
Aïssatou Diallo, est candidate au Groupe Scolaire Privé Halima. « Je dirai que nous sommes prêts pour le baccalauréat à 99% pour ne pas dire à 100%. Nos enseignants étaient à côté de nous durant toute l’année. Parmi les sept matières, c’est l’histoire seule qui me semble difficile. Cela a commencé depuis le collège. Mais avec les autres matières, je peux m’en sortir. Je suis vraiment préoccupée pour mon voile. Je demande aux autorités éducatives de nous accepter avec le voile dans les centres. Depuis l’enfance, je suis avec ce voile. Le voile est l’islam, le voile est tradition. Je demande aux amis de venir à temps, respecter les conseils qui seront donnés demain. Aux surveillants, il ne faut pas nous torturer dans les salles. Certains parmi eux viennent dans l’intention de nous créer des problèmes. Ne faites pas cela ».
Aïssatou Sadio Diallo, a le même son de cloche. « Je suis prête pour réussir à cet examen. D’ailleurs, je suis venue de Conakry juste pour rafler le bac et répartir. Peut-être j’aurai un peu de difficultés en philosophie. Nous n’avons pas eu de professeur pour traiter beaucoup de sujets antérieurs. Néanmoins, je demande aux amis de laisser les téléphones et d’autres objets compromettants. Je demanderai aux autorités de laisser les filles avec le voile. La Guinée est un pays laïque. Chacun est libre de pratiquer sa religion selon les prescriptions. Donc nous prions les autorités de nous épargner de l’humiliation devant nos amis, surtout les garçons », a-t-elle sollicité
Salimatou Diallo, rassure, « je veux dire sans risque de me tromper que Mamou est prête à affronter les différentes épreuves. Vous savez la ville de Mamou est réputée d’avoir des résultats très satisfaisants. Pendant ces dernières années, les résultats ont changé. Sinon nous avons l’habitude d’avoir des résultats probants ici. Seulement les mathématiques et la philosophie seront un peu difficile pour moi. Nous demandons aux surveillants de ne pas nous créer de la panique dans les salles. Cette année, nous espérons que la donne va changer à Mamou. Nous ferons une année exceptionnelle cette fois », a-t-elle promis
Propos recueillis par Boubacar Ramadan Barry, correspondant de Guineematin.com à Mamou
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