Pas une surprise, mais plutôt un objectif atteint. C’est ainsi que Fatima Chimère Somparé réagit à son succès éclatant au baccalauréat 2023. Cette élève du lycée Saint Georges de Taouyah s’est classée première de la République au niveau de l’option sciences Sociales. Un motif de joie et de fierté pour la jeune fille, qui rêvait de cette place depuis longtemps.
Trouvée à son domicile situé à Nongo Tâdy, dans la commune de Ratoma, où s’est rendu un reporter de Guineematin.com au lendemain de la publication des résultats, Fatima Chimère Somparé, le première de la République au baccalauréat Sciences Sociales, est revenue sur le travail qui lui a permis de décrocher cette place honorifique.
« Mon secret, c’était la révision, la discipline dans le travail et surtout de ne pas se surcharger. J’utilise, un téléphone, les réseaux sociaux ; mais, il faut savoir limiter les réseaux sociaux aussi bien les utiliser dans son intérêt. Mes parents m’encourageaient ; mais, ils ne me mettaient pas trop la pression. C’était plutôt moi qui contrôlais mon travail. À l’école, on révisait chaque jour à 17 heures. C’était la rigueur aussi », a-t-elle fait savoir.
Fatima Chimère Somparé dit être surprise d’être classée première ; mais, pour elle, c’était un objectif visé depuis le début de l’année scolaire. « Je suis très heureuse et très fière de moi. Car, je ne me croyais pas capable de le faire ; mais, Dieu merci aujourd’hui. Je ne m’y attendais pas ; mais, c’était mon objectif. Je dirais que je suis un peu surprise de mon classement. Parce que je ne m’y attendais pas ; mais, c’était mon objectif d’être la première de la République. Et, je remercie Dieu, mes parents et tous mes encadreurs de Saint Georges, a-t-elle indiqué.
À ses amis qui n’ont pas réussi à décrocher le précieux diplôme, notre interlocutrice n’a pas manquer de les encourager. « Je conseille mes camarades de ne pas être tristes. Ce n’est pas leur seule chance de faire le baccalauréat. Ils peuvent le reprendre l’année prochaine, mieux se concentrer et comme ils l’ont déjà fait, ils savent déjà l’erreur qu’ils ont commise. C’est d’essayer de corriger ces erreurs et de s’améliorer. Saint Georges est une bonne école comme tout autre établissement. Peut-être la différence, c’est la pression, la discipline, la rigueur », a-t-elle ajouté.
Si Fatima Chimère Somparé a réussi à décrocher cette première place au classements national, c’est aussi grâce aux efforts de sa mère Odia Keïta qui n’a pas manqué de mot pour magnifier le travail et le sérieux que sa fille accordait à ses études.
« En tant que mère, en tant que parent, je suis extrêmement fier d’elle. Non seulement elle a réussi le bac ; mais elle est surtout arrivée première avec la moyenne de 17, 72. Franchement, je ne peux qu’être fier d’elle. Cela est une preuve évidente de son dévouement, de sa persévérance et se son engagement envers ses études. Je rends grâce à Dieu ; et, voilà, c’est le fruit de beaucoup de travail. Elle s’est adonnée et ça a payé. Honnêtement, ça n’a pas été une surprise pour moi qu’elle réussisse parce qu’elle a toujours été travailleuse, assidue à l’école depuis vraiment la maternelle jusqu’en terminale. Elle n’a fait que bosser, elle était toujours première de sa classe. C’est une fierté et je rends grâce à Dieu. En tant que parent, on l’a accompagné, on l’a mise dans les conditions pour qu’elle réussisse. On n’a pas eu besoin de prendre un répétiteur parce qu’elle travaillait beaucoup à l’école. Je remercie Monsieur le ministre pour les réformes engagées qui a permis de mettre en avant le mérite des enfants travailleurs. Je remercie également ses encadreurs d’école », a dit Odia Keïta, mère de la lauréate Fatima Chimère Somparé, première de la République Sciences Sociales.
Mohamed Guéasso DORÉ pour Guineematin.com
