Conakry : Oumar Dioubaté condamné pour le vol d’un téléphone Techno et de 800 mille GNF

Oumar Dioubaté a été reconnu coupable du vol d’un téléphone et de la somme de 800 mille GNF ce jeudi, 20 juillet 2023, au tribunal correctionnel de Dixinn délocalisé à la mairie de Ratoma. Pour la répression, celui qui se dit être danseur de profession, a été condamné à 18 mois d’emprisonnement ferme, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

Dans cette affaire, Oumar Dioubaté est accusé du vol d’un téléphone portable de marque Techno et d’une somme de 800 mille francs guinéens. Ces objets appartiennent à un certain Moussa Barry, partie civile dans cette affaire. Des accusations qu’il a niées lors des précédentes audiences.

A l’ouverture de l’audience de ce jeudi, le prévenu a été à la barre par la présidente Hadja Sayon Traoré. C’était pour écouter les réquisitions du ministère public. « Je vous demande de ne pas accorder de circonstances atténuantes à Mr Dioubaté. Nous vous prions de le déclarer suffisamment coupable de ces faits de vol. Le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés devant votre tribunal, preuve de sa mauvaise foi puisque les réponses qu’il a fournies suite à nos interrogations prouvent à suffisance sa culpabilité. Nous voulons donc une condamnation d’un an de prison et d’une amende de 2 millions de francs guinéens. Et qu’il plaise aussi à Madame la Présidente de bien vouloir tenir compte dans le verdict des revendications de la partie civile », a requis le représentant du ministère public.

Après cette demande du ministère public, le prévenu Oumar Dioubaté va reprendre la parole pour dire un dernier mot pour sa propre défense. « Ce que j’ai à dire, c’est que le jour du vol, le propriétaire du téléphone a été remboursé. Donc, j’espère que vous tiendrez compte de cela dans votre décision finale, madame la présidente… »

Dans son verdict, rendu sur siège, le tribunal a déclaré Oumar Dioubaté coupable des faits de vol. Pour la répression, il a écopé de 18 mois d’emprisonnement.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematin.com

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