Mali : la nouvelle Constitution validée et promulguée !

colonel Assimi Goïta

La 5ème institution du Mali, la Cour constitutionnelle, a validé le vendredi dernier, 21 juillet 2023, les résultats définitifs du référendum de juin. Selon la Cour, ce sont 96,91% des personnes ayant pris part au référendum qui ont approuvé le projet soumis à leur approbation. Le lendemain samedi, la nouvelle Constitution a été promulguée par le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta.

Attendu depuis plus d’un mois, Amadou Ousmane Touré, le président de la Cour Constitutionnelle a mis fin au suspense en statuant définitivement sur les résultats. Le président de la Cour constitutionnelle a annoncé un taux de participation de 38,23% alors que le président de l’autorité électorale, Moustapha Cissé affichait 39,40 % lors des résultats provisoires du 21 juin dernier.

Le Magistrat a déclaré lors de la proclamation des résultats définitifs que « la Cour constitutionnelle, après avoir fait le décompte des voix par bureau de vote, tant sur le territoire national qu’au niveau des ambassades et consulats, a opéré diverses rectifications matérielles, annulation et procédé au redressement qu’elle a jugé nécessaire ».

Les conclusions révèlent un nombre d’inscrits de 8 millions 463 mille 084. Le nombre de bureaux de vote est de 24 mille 697. Le nombre de votants est de 3 millions 235 mille 427. Le nombre de bulletins nuls est de 25 mille 241. Les électeurs ayant exprimé leur suffrage sont au nombre de 3 millions 210 mille 186.

Le camp du « OUI » au référendum a obtenu 3 millions 110 mille 877 des voix. Soit 96,91% des suffrages valides. Le « NON », qui n’a raflé que 99 mille 309 voix, représente 3,09% des bulletins valides. La 4ème République est de fait validée.

Le Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a promulgué samedi la nouvelle Loi fondamentale. Il a reconnu que « le projet de Constitution a suscité beaucoup de discussions durant la campagne référendaire », affirmant qu’il comprenait « tous ceux qui, pour diverses raisons, se sont prononcés contre son adoption ».

À noter que cette 4ème République est contestée par la Ligue malienne des imams et érudits pour la solidarité islamique au Mali ainsi que les groupes armés maliens du Nord.

Depuis Bamako, Idrissa Kéita pour Guineematin.com

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