Lancé par le président Vladimir Poutine hier, jeudi 27 juillet 2023, les travaux du deuxième sommet Russie-Afrique se poursuivent encore à Saint-Pétersbourg. Et, à l’occasion de la plénière de ce vendredi, plusieurs chefs d’Etat africains ont pris la parole pour dire ce qu’ils pensent de la coopération avec la Russie.
Dans son intervention, Azali Assoumani, président des îles Comores et par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, a évoqué le « défi de la formation » et a demandé l’accompagnement des partenaires. Il a aussi apprécié l’esprit de certains partenaires de l’Afrique de ne pas s’immiscer dans les affaires internes des Etats.
« En relevant ensemble le défi de la formation, un domaine dans lequel la Russie excelle, nous parviendrons à constituer le capital humain nécessaire à la réalisation de notre ambition commune de croissance économique durable. Concernant la paix et la sécurité, la démocratie et l’État de droit, certes nous apprécions l’esprit de certains de nos partenaires de ne pas s’immiscer dans les affaires internes des États.
Toutefois, nous demandons leur accompagnement dans l’avis que nous-mêmes comptons prendre, nos propres décisions. Car, ce qui se passe sur notre continent ne profitera pas à eux-mêmes nos partenaires. Je saisis donc cette opportunité pour réitérer la condamnation de l’Union africaine au changement anticonstitutionnel qui vient d’avoir lieu au Niger et saluer également celle de la communauté internationale », a-t-il déclaré.
De Saint-Pétersbourg, Mohamed Guéasso DORÉ, envoyé spécial de Guineematin.com
