Comme indiqué dans un précédent article, 17 soldats nigériens ont été tués et 20 autres blessés au cours d’une attaque armée hier à Tillabéri, région sud-est du pays. Selon nos informations, une seconde a eu lieu dans la foulée de la première, mais aucun bilan n’a été encore fourni sur elle. Au lendemain de ce drame qui s’avère être le plus meurtrier depuis l’arrivée du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au pouvoir il y a 3 semaines après avoir renversé Mohamed Bazoum, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dit condamner « fermement ces attaques », et présente ses condoléances au peuple nigérien.
« La CEDEAO a pris connaissance avec consternation des différentes attaques perpétrées par des groupes armées en République du Niger, qui ont provoqué la mort de plusieurs soldats nigériens. Elle condamne fermement ces attaques et présente ses condoléances les plus sincères au peuple nigérien et aux familles des soldats qui ont perdu la vie dans ces attaques », peut-on lire dans le communiqué publié ce 16 août 2023.
Par ailleurs, l’institution ouest-africaine réitère son appel envers à la junte afin qu’elle rétablisse l’ordre constitutionnel dans le pays.
« La CEDEAO appelle les dirigeants militaires du CNSP à rétablir l’ordre constitutionnel au Niger afin de pouvoir concentrer leur attention sur la sécurité dans le pays, qui s’est davantage fragilisée depuis la tentative de coup d’Etat contre le Président démocratiquement élu, S.E.M. Mohamed Bazoum », a-t-elle invité.
Selon plusieurs sources, la présente attaque meurtrière constitue la 8 depuis l’accession au pouvoir des putschistes dirigés par le Général Abdourahamane Tchiani, chef de la garde présidentielle du président déchu le 26 juillet 2023.
Mamadou Yahya Petel Diallo pour Guineematin.com
