Depuis toujours, la mécanique a été un métier de reconversion, une seconde chance, pour de nombreux jeunes déscolarisés en Guinée. Et, elle a souvent fait la fierté de ses apprenants. Aujourd’hui encore, ce métier est pratiqué un peu partout sur le territoire national, et il permet de nourrir de nombreuses familles. Issagha Bah, maître mécanicien (aujourd’hui), a quitté le banc de l’école pour l’amour du moteur. Il était encore très petit quand il a embrassé la mécanique. Il y a été conduit par son père. Et, aujourd’hui, il possède son propre garage.
Rencontré dans un entretien accordé à Guineematin.com ce mercredi, 6 septembre 2023, Issagha Bah s’est réjoui du choix éclairé de son père à son égard. Ce jeune maître mécanicien a aussi invité les jeunes à trouver des métiers pour éviter le chômage et construire leur avenir.
« C’est mon père qui m’a amené dans un garage sans même que je ne sois informé. J’ai étudié jusqu’en 5ème année, à l’école primaire. Quand mon père m’a conduit là-bas, j’ai appris petit à petit à aimer le métier. Alors, j’ai travaillé dur pour réussir. J’ai aimé la mécanique plus que l’école. Mon maître m’a vraiment encouragé. La mécanique est vraiment difficile, mais il faut juste être courageux, patient et tolérant. C’est mon père qui m’a poussé vers ce métier ; et aujourd’hui, j’ai mon propre garage. Je ne regrette pas le choix de mon père. Il faut que les jeunes soient courageux et cherchent un métier, c’est ce qui pourra les aider plus tard. C’est très bon d’avoir un métier, c’est très important », a confié Issagha Bah.
Kadiatou Barry pour Guineematin.com
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