Kodjou est un secteur relevant du district de Djinko dans la sous-préfecture de Naboun, préfecture de Siguiri. Cette zone agricole est dépourvue de toutes les infrastructures pour le bien des riverains, notamment, l’eau, l’école, les routes et le réseau téléphonique. Au micro de l’envoyé spécial de Guineematin.com, le chef du secteur, a raconté leurs peines avant de demander l’aide des autorités.
Entouré d’une savane arboré, Kodjou fait partie des zones très enclavées à cause du manque criard des infrastructures indispensables. Rallier cette localité, c’est une véritable descente aux enfers à cause de la dégradation et de l’étroitesse des routes. À cela se greffe, le déficit du réseau téléphonique, de pompe et d’école. « Notre première difficulté ici, c’est le manque de routes. Deuxièmement, c’est le problème de réseau téléphonique. Troisième le manque d’eau potable et quatrièmement le manque d’école. Si ce n’est pas le gouvernement, on ne peut pas construire l’école. Nos enfants partent à Naboun pour étudier. Nous n’avons pas de pompe ici. Les femmes puisent de l’eau dans les marigots et dans les puits. On avait commencé à démarcher avec le maire maire cela à coïncider au coup d’État intervenu le 5 septembre 2021. Sinon la commune rurale de Naboun a choisi notre secteur. C’est moi-même qui ai pris part à cette réunion », a énuméré Senkoun Traoré, chef du secteur de Kodjou.
Face à cette situation, ce responsable du secteur, sollicite l’implication de l’État pour doter de cette localité de ces infrastructures de base. « Nous prions le gouvernement de nous appuyer pour que nous ayons une école chez nous ici. Il n’a cas nous aider à résoudre le manque de routes, de poste de santé, de réseau téléphonique et d’école », a-t-il lancé.
Depuis Siguiri, Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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