Dans son grand oral à la tribune des Nations Unies hier, jeudi 21 septembre 2023, le président Kenyan a appelé à une refonte du Conseil de sécurité de l’ONU. William Ruto a martelé que ce conseil, dans sa composition actuelle, est « dysfonctionnel, antidémocratique, non inclusif, non représentatif et donc incapable d’apporter des progrès significatifs dans notre monde ». Il s’est montré plus que le chef de l’Etat guinéen qui, de son côté, a aussi réadaptation des fondamentaux qui ont sous-tendu à la création de l’ONU.
Ces dernières années, plusieurs acteurs politiques et sociaux africains ont nourri des critiques à l’encontre du Conseil de sécurité de l’ONU. Ces acteurs appellent sans cesse à un élargissement cet important organe pour permettre à certaines régions, comme l’Afrique, d’y avoir des représentants. Et, ce jeudi, c’est le président de Kenyan qui livre un réquisitoire contre ce Conseil devant l’assemblée générale des Nations unies.
« S’il fallait une confirmation que le Conseil de sécurité des Nations unies est dysfonctionnel, antidémocratique, non inclusif, non représentatif et donc incapable d’apporter des progrès significatifs dans notre monde tel qu’il est actuellement constitué, l’impunité rampante de certains acteurs sur la scène mondiale règle la question », a martelé William Ruto.
Sur la même tribune, le président de la Transition guinéenne a aussi appelé à revoir le fondement de l’ONU. Le colonel Mamadi Doumbouya estime qu’il est nécessaire pour l’organisation de s’adapter aux différents changements qui interviennent actuellement dans le monde.
« Mon pays continue de fonder un espoir en l’Organisation des Nations Unies pour trouver des solutions idoines aux questions auxquelles notre monde continue d’être confronté. Dans ce cadre, nous pensons que les fondamentaux qui ont sous-tendu à la création de notre organisation doivent s’adapter aux mutations profondes de notre société », a-t-il déclaré.
Mamadou Baïlo Keïta pour Guineematin.com
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