La Guinée a fêté hier, lundi 02 Octobre 2023, son 65ème anniversaire de son accession à l’indépendance. A Conakry, plusieurs citoyens ont, dans la liesse, rallié la presqu’île de Kaloum où s’est tenu un défilé militaire. Mais, d’autres citoyens ont également profité de cette fête pour lancer un appel au gouvernement.
Décryptage !
Michel Loua, attaché à la direction des archives à la présidence : « c’est une journée solennelle qui préoccupe tout le monde et on partage cette joie. On a obtenu la liberté dans les mains des colons pour mieux penser à la souveraineté nationale. On a espoir avec les nouvelles autorités, parce que déjà on voit le changement dans le pays sur tous les plans administratifs. On sent que ce régime est l’avenir de la jeunesse ».
Mory Keïta, membre de la cellule de communication Esprit CNRD 224 : « C’est un évènement exceptionnel qui doit attirer l’attention de tous les Guinéens qui veulent un changement au sein de ce pays. Nous devons nous donner la main pour que le gouvernement puisse assurer la bonne marche des objectifs qu’il s’est fixés. L’événement a été satisfaisant, et le discours de Doumbouya à l’Assemblée Nationale des Nations-Unie a été tranchant. Ce qui nous donne une idée pour le développement de l’Afrique, en particulier la Guinée. Seule l’union peut nous aider à se développer ».
Sékouna Bangoura, diplômé en infirmerie : « Nous nous réjouissons de cette organisation, c’est une fierté nationale. L’organisation est vraiment impressionnante. Je lance un appel au gouvernement de faire face à la réalité que vivent les jeunes d’aujourd’hui. Parce que nous les jeunes, on n’a peu d’espoir par rapport à la vie que nous menons en République de Guinée. C’est pourquoi d’autres préfèrent partir se jeter à la mer Méditerranée. Le président doit se focaliser sur ça en créant des emplois pour les jeunes, à espérer un avenir radieux ».
Abdoulaye Kaba, jeune diplômé : « j’ai eu à participer à plusieurs fêtes de l’indépendance, mais cette année c’est vraiment remarquable. On a eu à voir beaucoup de choses, il y a de l’évolution. Nous voulons une éducation de la jeunesse, c’est la première perspective. La deuxième, c’est d’investir dans l’agriculture et l’élevage, et puis la pêche. C’est des secteurs primaires auxquels le pays peut facilement se développer. En plus, essayer de bannir la corruption. La corruption existe partout, mais nous voulons que l’Etat joue un rôle pour diminuer cela. Un aspect très important, c’est que l’Etat fasse en sorte de freiner la migration en créant de l’emploi et mettre les hommes à la place qu’il faut en évitant de recruter les gens par affinité. Nous voulons que l’Etat mette fin à tout ça ».
Ismael Diallo pour Guineematin.com
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