A l’image de plusieurs localités de l’arrière-pays, le district de Lakhata, relevant de la commune urbaine de Boffa, est très enclavé. Parcourir le tronçon de treize (13) kilomètres qui relie la localité de la route nationale numéro 3 Boffa-Boké est un parcours du combattant. Malgré les efforts des citoyens, la route est impraticable pour une localité où il y a de nombreux produits vivriers, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Le tronçon de la route nationale Boffa-Boké au district de Lakhata, long de 13 km, est de nos jours difficile à pratiquer. Pourtant, Lakhata est l’un des 21 districts de la commune urbaine de Boffa, disposant d’un grand marché hebdomadaire. Vendeurs et acheteurs de tous les horizons y viennent pour s’approprier en produits locaux, notamment du riz, de l’huile rouge, du sel, du poisson, des arachides…
Le président du district de Lakhata, Aboubacar Sylla, interrogé par notre reporter, a expliqué les vains efforts entrepris par les communautés pour désenclaver la localité avant de lancer un appel aux autorités. « Treize (13) kilomètres séparent notre district de la route nationale. Chaque année, toute la population se mobilise pour réparer certaines parties de la piste avec des houes, des marteaux, des machettes. Mais avec la main, c’est difficile. Pourtant, nous produisons presque tous les produits vivriers ici. Mais leur écoulement fatigue trop la population à cause du mauvais état de notre piste. Nous sollicitons l’aide des autorités, des personnes de bonne volonté et des ressortissants pour désenclaver notre localité », a laissé entendre Aboubacar Sylla, président du district de Lakhata.
Outre ces difficultés, la population de Lakhata est également confrontée à l’insuffisance des points d’eau. Une situation qui expose à des maladies d’origine hydrique.
De Boffa, Lato Camara pour Guineematin.com
