Mme Kadiatou Bah portée à la tête du SLECG : « c’est un non-évènement », dénonce le camp d’Aboubacar Soumah

Mohamed Doumbouya, Secrétaire Général de l'union Préfectorale du SLECG de Boké et Coordinateur régional du même SLECG

Comme annoncé précédemment, Mme Kadiatou Bah a été élue à une majorité écrasante comme secrétaire générale du Syndicat libre des enseignants chercheurs de Guinée (SLECG) unifié. Mais pour Aboubacar Soumah, l’autre leader du SLECG, ce congrès de deux jour est un non-évènement. C’est ce qu’a laissé entendre Mohamed Doumbouya, secrétaire général de l’union préfectorale du SLECG de Boké, en même temps coordinateur régional du SLECG interrogé par les envoyés spéciaux de Guineematin.com dans le Kakandé.

« C’est un non-événement, je ne sais pas c’est quoi leur objectif, mais ça ne date pas d’aujourd’hui. Depuis 2016, ils sont dans les mêmes agissements. Curieusement, c’est à chaque moment que le SLEEG est en négociation avec l’État qu’ils s’engagent dans ça. C’est toujours la même chose. Si je prends Madame Kadiatou Bah, en complicité avec Abdoulaye Camara, ils ont fait la même chose en 2015-2016. Si non, on l’a connue en tant que membre du SLECG, qui se détache pour dire qu’elle est secrétaire générale. Au moment où le mouvement syndical guinéen est au tour de la table avec le gouvernement en négociations tripartites, ils se détachent pour dire qu’ils viennent en congrès », a déclaré Mohamed Doumbouya.

Mohamed Doumbouya, Secrétaire Général de l’union Préfectorale du SLECG de Boké et Coordinateur régional du même SLECG

En outre, le coordinateur régional du SLECG de Boké reconnaît que leur mandat a expiré, mais que le bureau national est en train d’envoyer des missionnaires. « Ce que nous savons, les représentants qui sont sur le terrain, dont moi, nous avons des mandats expirés, nous ne sommes plus en position légale. Nous attendons que les bureaux soient renouvelés à l’intérieur du pays, chaque union syndicale soit renouvelée pour que les élus se retrouvent pour élire un secrétaire général au niveau national. Si on apprend qu’il y a un congrès, je ne sais pas, ils viennent d’où ? Je ne connais pas deux (2) versions du SLECG, depuis 2005. Quand je me rappelle à Boké, lorsque j’ai commencé à être dans le mouvement syndical, et la dernière élection, Aboubacar Soumah a été élu. Cette fragmentation est tout le temps nourrie par Kadiatou Bah et Abdoulaye Camara. Le bureau est intact, sauf que nous reconnaissons que nous devons aller à l’élection pour renouveler le bureau. Comme les textes le prévoient, c’est le bureau national qui coordonne et qui doit envoyer des missionnaires pour valider. Je dis toujours à l’intention de tous les enseignants, chaque travailleur doit appartenir à un mouvement syndical. On n’impose à personne d’aller, mais on sait sur le terrain ce que chaque structure est en train de mener », a laissé entendre monsieur Doumbouya.

Ismaël DIALLO et Amadou Batouala Diallo pour Guineematin.com

Tél : 624 693 333

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