Martin Loua (UDRG) : « une journée sans presse est comme une journée sans oxygène »

La restriction de l’accès aux réseaux sociaux et le brouillage des fréquences de certaines radios depuis des semaines inquiètent plusieurs acteurs de la sociopolitiques guinéens. À l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG), dirigée par Bah Oury, l’on dénonce les atteintes à la liberté de la presse que notre pays connaît sous le régime de la transition. Cette position a été exprimée ce samedi, 9 décembre 2023, par Martin Loua, vice-président chargés des affaires extérieures du parti à l’occasion de son assemblée générale hebdomadaire, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

« Restreindre l’Internet à l’heure actuelle, on ne peut pas apprécier de telles choses. Imaginez les cours que les enfants suivent à travers internet, les parents qui ont leurs enfants à l’étranger avec lesquels ils doivent échanger tous les jours, les communications qui se passent entre nous, couper un tel patrimoine ça fait mal », a rappelé d’entrée ce responsable de l’UDRG.

Martin Loua, vice-président chargés des affaires extérieures, estime qu’une journée sans presse est un recul pour notre pays. « Ce qui est touchant, il n’y a pas de communication officielle. En principe, si vous êtes dans un pays comme la Guinée… si ça ne fonctionne pas, vous devez informer le peuple. En principe, le gouvernement devait faire une communication officielle pour informer, pourquoi sommes-nous dans cette situation ? Une journée sans presse, c’est comme une journée sans oxygène. Et on ne peut pas apprécier. J’interpelle tous ceux qui ont la possibilité de résoudre cette question, qu’ils le fassent maintenant pour le bonheur de notre peuple », a-t-il lancé.

Ismael Diallo pour Guineematin.com

Tél : 624 693 333

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