La journée citoyenne d’assainissement, initiée par les autorités de la transition pour le 1er samedi de chaque mois, s’est poursuivie ce samedi, 6 janvier 2024, à Conakry. Une démarche qui vise à préserver la santé des populations mais aussi à rendre la ville propre et attrayante. C’est dans cette dynamique qu’une équipe de la mairie de Ratoma et certains responsables ont débarrassé une partie de Kaporo rails de ses ordures, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Cette activité d’assainissement a ciblé un endroit où de nombreux garages de mécaniciens sévissent. Elle a eu lieu en présence des autorités locales et de l’Agence nationale de la salubrité publique (ANASP). Des responsables ont promis de poursuivre la sensibilisation avant d’en arriver à toute répression contre ceux qui jettent dans les ordures dans des dépotoirs sauvages.
Issa Diakité, le Directeur général de l’Agence nationale de l’assainissement et de la salubrité publique (ANASP), présent sur les lieux durant les travaux, a expliqué les raisons qui sous-tendent cette démarche.
« Nous sommes venus ici pour sensibiliser, et retirer les différentes ordures du coin. On a constaté que les garages sont des coins où il y’a énormément de jets d’ordures. Donc, il était nécessaire que ces coins soient visités. C’est que nous avons fait avec Kaporo-rails, connu pour être un dépotoir d’ordures puisqu’il y a un lot de garages. Nous passons par la sensibilisation avant la répression, espérant que les voisins nous suivront comme promis et que nous n’arriverons pas au choix du dernier », a laissé entendre monsieur Diakité.
Malgré cette volonté d’aider les citoyens résidant aux alentours, certains ne suivent pas parfois les recommandations. Mamadou Daouda Bah, le responsable de la PME chargée du ramassage des ordures de la zone de Kaporo-rails, a menacé de sanctions ceux qui ne respecteront pas les consignes.
« Les dispositions prises ici pour empêcher le voisinage de salir l’endroit, c’est la sensibilisation. Le quartier nous connait déjà, il est assez réceptif d’ailleurs. Après, si la sensibilisation ne marche pas, c’est la verbalisation. Si quelqu’un ne veut pas intégrer la PME et qu’il continue à jeter les ordures ici, cette personne sera mise à la disposition de l’État pour des sanctions », a-t-il lancé.
Mamadou Baïlo Diallo pour Guinneematin.com
