Kissidougou : un écolier trouve la mort par noyade dans la rivière Gbangban

Un écolier, âgé de 15 ans, a trouvé la mort par noyade dans un cours d’eau appelé Gbangban, situé à cheval entre les quartiers M’Balia Körö, Farakö et Missira, dans la commune urbaine de Kissidougou. Le drame s’est produit dans la journée de ce dimanche, 18 février 2024, pendant que le défunt, Laye Mamady Diané, était venu se baigner avec ses camarades, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Baby Condé, qui a repêché le corps

Sur les circonstances du décès du garçon, Baby Condé, témoin de la scène, a raconté ce qui s’est passé. « Ce sont les amis du défunt qui m’ont dit que leur ami se trouve dans l’eau, qu’ils étaient même descendus pour le chercher, mais en vain. C’est ainsi je suis descendu pour le chercher. Je l’ai trouvé, puis je l’ai sorti de l’eau. Très malheureusement, il était mort », a expliqué Baby Condé.

Yacouba Diané, le tuteur du garçon, encore sous le choc, a expliqué comment il a été informé du drame.

Yacouba Diané, père du défunt

« Ce matin, en sortant de la maison, j’ai dit à Laye Mady de venir prendre afin de le préparer pour moi. Mais contre toute attente, ma femme m’appelle au téléphone pour me dire de venir à l’immédiat. J’ai demandé ce qui se passait. Elle m’a dit de me rendre à la maison. Une fois à la maison, elle m’annonce la nouvelle, comme quoi, Laye Mamady et ses amis étaient partis pour se baigner au fleuve. Finalement, il a été retrouvé mort par noyade. C’est ainsi que nous sommes là pour dire aux autorités que nous sommes à leur disposition », a dit Yacouba Diané, père adoptif du défunt Laye Mamady Diané.

Présent sur les lieux, le chef du quartier de M’Balia Körö, a invité les parents de prendre bien soin de leurs enfants.

Mohamed Papa Nabé, chef du quartier M’Balia Koro

« Chaque année, il y a une ou deux noyades. Donc, nous invitons les parents, surtout les femmes, à cadrer les enfants. Quand le père de famille sort, ce sont les femmes qui sont à la maison. On a tout fait, mais dès qu’ils quittent l’école, ils viennent dans ce marigot-là. On lance un appel à tout le monde, que chacun veille sur son enfant pour que ça s’arrête », a lancé Mohamed Papa Nabé.

Abou Millimono pour Guineematin.com

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