Le corps d’un jeune homme, âgé de 32 ans, a été découvert dans la soirée de ce dimanche, 18 février 2024, au collège Racine Moderne de la ville de Faranah. La découverte a eu lieu au secteur Mômô, relevant du quartier Tonkolonko 2, aux environs de 17 h. Joseph Tolno, maçon de profession, célibataire sans enfant, est décédé d’une mort naturelle, selon une source médicale, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Le défunt, Joseph Tolno, récemment converti à l’islam, est originaire de Kissidougou. Selon nos informations, c’est en se rendant au travail que le jeune maçon a rendu l’âme à l’école privée Racine Moderne, située au quartier Tonkolonko 2.
Maître Antoine Tolno, tuteur de la victime, dit avoir été informé par une jeune fille. « Aujourd’hui, c’est une fille qui est partie me dire ‘’maître Antoine, il y a un petit qui est tombé à l’école Racine Moderne. Je suis venu constater et j’ai trouvé le chef secteur sur les lieux. Mais, le jeune homme était déjà mort. Il y a une vielle qui l’avait envoyé ici à Faranah afin qu’il apprenne son métier de maçon. Mais, cette vieille est décédée depuis deux ans », a expliqué monsieur Tolno.
Pour sa part, Elhadj Manty Mamadi Camara, vice maire de la commune urbaine de Faranah, a dit les actions menées après la découverte du corps de Joseph Tolno, qui se faisait appeler depuis sa conversion à l’Islam, Aboubacar Tolno.
« C’est vers 17 h que le secrétaire général de la commune urbaine m’a appelé pour m’informer qu’il y a eu décès d’un jeune dans le quartier Tonkolonko 2, secteur Mômô. Je me suis aussitôt rendu sur les lieux. Les dispositions ont consisté à informer l’autorité administrative, en l’occurrence monsieur le préfet. Ensuite, monsieur le procureur a été saisi par l’agent que la gendarmerie a dépêché sur les lieux. Le commissariat central a été informé et a fait le déplacement. On a fait venir un médecin légaliste pour faire le constat nécessaire, pour déterminer les causes de la mort. Heureusement, selon le constat, le concitoyen est mort de mort naturelle. Il n’y a pas de sévices sur son corps et aucun signe d’intoxication. Au bout de tout ça, au nom de toute la hiérarchie concernée, le corps a été remis à la famille », a déclaré le vice maire.
De Faranah, Bangoura Mamadouba pour Guineematin.com
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