Le mouvement syndical reste ferme : « s’ils restent jusqu’au jeudi sans libérer Sékou Jamal Pendessa… »

Sékou Jamal Pendessa, Secrétaire Général du SPPG

Les 13 centrales syndicales, réunies ce lundi 19 février 2024, à la bourse du travail de Kaloum, campent sur leurs revendications. Elles exigent au gouvernement la libération du leader du syndicat de la presse, Sékou Jamal Pendessa, incarcéré depuis plus de 3 semaines. Même si aucun dépôt d’avis de grève n’est fait, mais les syndicalistes sont déterminés à aller jusqu’au bout en cas de maintien en détention du syndicaliste, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

La remise en liberté de Sékou Jamal Pendessa est un préalable à toute négociation avec les autorités sur les autres points de revendications : l’arrêt du musèlement de la presse, la levée de restriction de l’internet, entre-autres.

Les leaders syndicaux, par la voix du secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG), Amadou Diallo, menacent de déposer un avis de grève à partir du jeudi, 22 février 2024, si Sékou Jamal Pendessa reste incarcéré à la maison centrale.

« On a fait aucune annonce relative au dépôt d’un avis de grève. Plutôt, nous avons convoqué les 13 centrales syndicales pour une rencontre en vue de se concerter en cas de dépôt de l’avis de grève. Toutes les centrales syndicales, nous les avons instruites d’aller dans leurs différentes bases pour donner les informations, sensibiliser et revenir le jeudi à nouveau pour que nous déposions l’avis de grève. Nos revendications restent et demeurent maintenues, à savoir la libération immédiate et sans conditions de Sékou Jamal Pendessa, qui n’est pas à négocier. Pour mieux sauter, il faut reculer, il ne faut pas le faire dans la précipitation. Voilà pour quoi nous avons entamé ces différentes discussions, pour que ça puisse aboutir positivement. Nous n’avons reçu aucune information, sauf le communiqué du parquet. Nous avons une revendication primordiale c’est celle de la libération de Pendessa. Si celui-là est libéré, les négociations vont continuer. Mais la plus importante, c’est la libération de Sékou Jamal Pendessa », a déclaré Amadou Diallo, Secrétaire général de la CNTG.

En outre, Amadou Diallo reste ferme et catégorique. Disant qu’aucune pression ne pourra les faire reculer. « Le jeudi, nous allons nous rencontrer et déposer l’avis de grève. Aucune autre pression ne peut s’exercer sur le mouvement syndical guinéen. S’ils sont hommes et capables, qu’ils restent jusqu’au jeudi sans libérer Sékou Jamal Pendessa… nous aurons l’avis de grève », a-t-il souligné.

Ismaël DIALLO pour Guineematin.com

Tél. : 624 693 333

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