Incarcéré à la maison centrale de Conakry depuis le 03 février 2020, Fodé Bangoura a été condamné à 7 ans de réclusion criminelle pour des faits de viol sur un garçon âgé de 12 ans au moment des faits. Le verdict est tombé mercredi 14 février 2024 au tribunal criminel de Mafanco, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Âgé de 43 ans, Fodé Bangoura est poursuivi pour avoir entretenu des rapports sexuels avec ISC, un garçon mineur âgé de 12 ans. Les faits se sont produits à Gbéssia, un quartier situé dans la commune de Matoto.
À la barre, l’accusé a déclaré qu’il a commis ce viol lorsqu’il était sous l’emprise de l’alcool. Il a par contre, demandé pardon au tribunal. « J’ai bu 5 topettes de l’alcool gin, c’est pourquoi j’ai commis cet acte. J’étais très sourd ce jour là. C’est le jeune frère d’ISC qui a informé sa maman de ce qui s’est passé. J’ai commis cet acte avec mon sexe en ce moment ma femme était en déplacement. Je ne me retrouvais pas du tout. Je vous prie de me pardonner. Mon séjour à la maison centrale m’a donné assez de leçons. Je n’y vais pas plus boire l’alcool. Tellement que j’étais sourd, je ne pouvais pas faire la différence entre l’homme et la femme. Même si c’est ma propre fille que je voyais, j’allais tomber sur elle. Mes deux parents sont décédés derrière moi. J’ai passé quatre ans en prison. De Gbéssia jusqu’au tribunal, j’ai toujours reconnu les faits ».
Après la clôture des débats, le procureur Siba Toupou a demandé de retenir Fodé Bangoura dans les liens de la culpabilité avant de requérir 15 ans de réclusion criminelle contre lui.
L’avocat de la défense a plaidé coupable. Il a demandé au tribunal d’accorder de larges circonstances atténuantes à son client en le condamnant au temps mis avec une amende de deux millions de francs guinéens. Il a également demandé de tenir compte du désistement de la partie civile.
Le juge Mohamed Sangaré, a déclaré Fodé Bangoura coupable des crimes de viol à lui reprocher. Pour la répression, il a été condamné à 7 ans de réclusion criminelle. Le tribunal a, en outre, constaté le désistement de la partie civile.
Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com
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