Le procès du journaliste et secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), Sékou Jamal Pendessa, s’est ouvert ce mardi, 20 février 2024, devant le tribunal correctionnel de Dixinn. Ce professionnel de média est poursuivi pour « participation délictueuse à une réunion sur les lieux publics, participation délictueuse à un attroupement, complicité, menace et atteinte à l’ordre public, la sécurité, l’intégrité et la dignité des individus par le biais d’un système informatique ». Mais à la barre, il a réfuté toutes ces accusations.
« Je ne reconnais pas les faits », a-t-il martelé à sa prise de parole devant cette juridiction de première instance.
Sékou Jamal Pendessa a été interpellé le 19 janvier dernier à ‘’Dixinn Terrasse’’ suite à un appel manifester qu’il a lancé la veille pour exiger la levée des restrictions d’accès à internet et l’arrêt du musellement de la presse. Et, après trois jours de détention à la brigade de recherche de Kipé, il a été déféré au parquet du tribunal de première instance de Dixinn. Sur place, il a été inculpé, placé sous mandat de dépôt et conduit à la maison centrale de Conakry où il a été incarcéré. C’était le 22 janvier 2024.
Cependant, ce journaliste a toujours réfuté les accusations portées contre lui dans cette affaire. Et, devant le juge Mory Bayo ce mardi matin, il a réitéré la même chose. « Je ne reconnais pas les faits », a-t-il dit de vive voix.
Actuellement, il est en train de faire sa déposition devant cette juridiction avec le conseil de ses avocats, Me Salifou Béavogui, Me Faya Gabriel Kamano, et le soutien inlassable de plusieurs de ses confrères journalistes.
Nous y reviendrons !
Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com
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