Comme précédemment annoncé par Guineematin.com, la grève générale et illimitée décrétée par le mouvement syndical guinéen est très suivie à travers le pays. A Gaoual, un journaliste de Guineematin.com a joint certains citoyens, ce lundi 26 février 2024, peu avant midi. Il a été confirmé la fermeture de certaines écoles au niveau de la commune urbaine et la paralysie des activités commerciales.
« C’est vrai, certaines écoles de la commune urbaine n’ont pas travaillé. Mais les autres services publics comme la santé et l’administration sont ouverts et opérationnels », a indiqué un cadre de l’administration publique qui a exigé l’anonymat.
« Moi-même je suis au bureau et tous les autres services de l’administration sont fonctionnels ici. Généralement, les gens observent ce qui se passe à Conakry et ils s’informent avant de faire quoi que ce soit », a ajouté cet interlocuteur.
Même son de cloche chez Mamadou Saliou Barry, le responsable de la maison des associations et des ONG de Guinée (MAOG) à Gaoual.
« Il n’y a que les écoles qui sont en grève. Les autres services de l’administration fonctionnent. Le marché est un peu paralysé. D’ordinaire la circulation n’est pas dense ici. Sinon, ça va dans l’ensemble », a soutenu cet activiste de société civile qui se réjouit de l’absence de toute pagaille et de violence dans cette préfecture, située à 500 km du Nord de Conakry.
Ce mouvement de grève, le plus important depuis l’arrivée au pouvoir du CNRD le 5 septembre, vise entre autres, à libérer le journaliste Sékou Jamal Pendessa, jugé et condamné à 6 mois dont 3 mois fermes, à baisser les prix des denrées alimentaires et à respecter le contenu du protocole d’accord.
Abdallah BALDE pour Guineematin.com
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