A l’image de plusieurs villes de la Guinée, la grève générale et illimitée déclenchée par les 13 centrales syndicales a entraîné une paralysie du secteur éducatif à Kissidougou. Plusieurs élèves qui ont rallié leurs écoles dans la journée d’hier, lundi 26 février 2024, ont été surpris par l’absence des enseignants. Ils ont été obligés de rentrer à la maison, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
La Guinée a connu une paralysie des activités dans de nombreux secteurs tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays à cause de la grève appelée par les centrales syndicales. A Kissidougou, les enseignants ont boudé les cours au grand dam des apprenants, venus pour suivre les cours.
« Ce lundi matin, quand nous sommes venus à l’école, on nous a donné l’information selon laquelle, il n’y aura pas cours, parce que c’est la grève des enseignants. Nous sommes allés en classe. Mais très malheureusement, il n’y avait aucun enseignant », a expliqué un jeune lycéen.
Même son de cloche chez Moussa Condé, élève en classe de 9ème année au collège Ernesto Che Guevara. « C’est depuis dimanche que j’ai appris qu’aujourd’hui il n’y aurait pas cours. Malgré tout, je suis venu regarder ce qui allait se passer. Mais malheureusement, aucun enseignant n’est en situation de classe », a-t-il laissé entendre.
Pour les parents d’élèves, la grève générale déclenchée par le syndicat pourra impacter le bon déroulement des cours. « Moi-même, j’étais étonné que les élèves soient allés même à l’école. Ils n’ont trouvé ni professeurs ni chefs d’établissement. Ça m’a étonné et ce n’est pas une bonne chose. C’est vrai que le syndicat a fait de bonnes choses pour nous, mais tout de même, ça ne doit pas jouer sur l’éducation des enfants. Moi, je souhaite qu’il y ait consensus », a plaidé Amara Bongo Cissé, parent d’élèves.
De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com
