Le corps d’un vieil homme, âgé de plus de 70 ans, a été découvert dans son jardin dans la nuit du lundi, 11 mars 2024, aux environs de 23 heures. Le vieil homme, du nom de Fatamba Touré, est tombé d’un arbre dans le district de Faramakoura, relevant de la sous-préfecture de Fermessadou Pömpö, à Kissidougou, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.
Selon nos informations, le défunt Fatamba Touré a chuté d’un arbre dont il coupait les branches. Celui qui était jusque-là le patriarche du district de Faramakoura a succombé et c’est tard la nuit que son corps a été retrouvé.
Yacouba Touré, natif de Faramakoura, interrogé par notre reporter, a expliqué ce qu’il sait du drame.
« C’est dans les environs de 23 heures que j’ai reçu l’appel de mon oncle paternel, me disant qu’il a perdu son frère en brousse. C’est dans les environs de 16 heures qu’il a quitté la maison pour venir assainir son jardin. Malheureusement, c’est à travers ce trajet qu’il est venu monter sur cet arbre pour venir couper les deux branches. Finalement, il est tombé. Malheureusement, il est décédé », a expliqué Yacouba Touré, natif de Faramakoura.
Pour sa part, Marie Touré, fille aînée du défunt, a expliqué avoir fait des recherches toute la journée sans voir son papa.
« Je me suis séparée très tôt le matin avec mon papa. Il m’a dit qu’il partait au champ, qu’à son retour, il allait déjeuner. De cette heure jusqu’à la prière du crépuscule, je ne l’ai pas vu. J’ai pris sa nourriture pour envoyer dans sa chambre, j’ai trouvé que sa porte était fermée. Je suis repartie avec le repas. Je suis allée dans son jardin, je l’ai appelé, mais en vain. Mes mamans m’ont dit d’aller vérifier chez son ami Tamba. Une fois là-bas, ce dernier m’a dit que ça fait belle lurette que mon papa ne venait pas chez lui. Ma maman et moi, nous sommes parties au jardin pour revérifier, sans succès. Ce n’était pas dans ses habitudes de durer au champ de la sorte. Et c’est ce matin qu’on m’annonce son décès », a-t-elle expliqué, en larmes.
Depuis Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com
