Les Sénégalais étaient aux urnes dimanche dernier, 24 mars 2024, pour élire leur cinquième président de la République depuis 1960. Plus de 7 millions d’électeurs étaient appelés à voter pour choisir parmi les 19 candidats en lice le successeur de Macky Sall à la tête du Sénégal. Les opérations de vote se sont déroulées globalement dans le calme à travers tout le territoire national, sous l’œil vigilant de plus de trois mille (3 000) observateurs nationaux et internationaux. Ce vote s’est soldé par la victoire du candidat du Pastef, Bassirou Diomaye Faye, que les autres candidats ont très vite reconnu, alors même que les résultats officiels n’ont pas encore été publiés.
Selon la RTS (radio télévision sénégalaise), en audience ce lundi à Dakar avec le président sortant, Macky Sall, le président de la mission d’observation de l’Union africaine, Makuza Bernard, s’est réjoui de la transparence qui a caractérisé cette élection.
« Cette élection présidentielle représente un jalon important dans l’histoire politique du Sénégal, renforçant sa réputation en tant que modèle de démocratie en Afrique. Le processus électoral transparent et la participation active des observateurs nationaux et internationaux ont contribué à consolider la légitimité du gouvernement élu », a-t-il déclaré.
Ces déclarations sont certainement les prémices de ce que pourrait contenir le rapport de cette mission d’observation de l’Union africaine sur cette élection présidentielle au Sénégal. Car, avec cette élection apaisée et transparente qui n’a souffert d’aucune contestation, le Sénégal vient de renforcer son image de modèle démocratique en Afrique, particulièrement dans la zone CEDEAO en proie à des coups d’Etat qui imposent des militaires à la tête de ces pays ces dernières années.
De Dakar (Sénégal), Mamadou Baïlo Keïta, envoyé spécial de Guineematin.com
