Fête de Ramadan : deux cas de blessés enregistrés au centre de santé Mère & enfants de Conakry

Les moments de fêtes sont toujours des périodes de joie intenses, d’euphorie, pouvant parfois conduire à des cas d’accidents. C’est dans ce cadre qu’à l’occasion de la célébration de la fête marquant la fin du mois de Ramadan, deux cas de blessés ont été enregistrés au centre Mère et Enfants de Kaporo rails, dans la commune de Ratoma, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
La communauté musulmane de Guinée a célébré ce mercredi, 10 avril 2024, l’Aïd El Fitr, communément appelé la fête de Ramadan. Deux jours de fêtes où les musulmans ont effectué des déplacements allant dans des lieux de loisirs ou pour se rendre en famille. Une situation qui occasionne souvent des cas d’accidents sur la voie publique.

Cette année encore, le centre de santé Mère & enfants a bien enregistré des cas d’accidents. C’est ce qu’a indiqué Docteur Mamoudou Tely Barry, médecin chef et administrateur général du centre.

Dr Mamoudou Tely Barry, médecin chef et administrateur

«  Nous avons enregistré des patients blessés au cours des deux jours de la fête du ramadan. Contrairement aux fêtes précédentes, ils ne sont pas nombreux. Le premier, c’est le premier jour de fête qu’on l’a eu. Le deuxième, c’est hier qu’il est venu. Ils étaient tous passagers arrière sur des motos. D’après l’équipe qui les a prises en charge, c’était juste quelques égratignures. Des blessures au niveau des bras, mains et pieds. Elle les a traités, faisant un passement et prescrit des antibiotiques et fait aussi des piqûres contre le tétanos. Les deux patients n’ont pas été gardés ici puisque ce n’était pas si grave. On a connu aucune hospitalisation, ni de gros blessés », fait-il savoir.

Poursuivant, Dr Telly Barry a salué ce qu’il pense être une prise de conscience des citoyens pour cette fête, contrairement à celles précédentes. « Ce n’est pas la première fois qu’on enregistre des cas pareils. À chaque fête, à chaque mouvement de joie, nous enregistrons des cas. Cette fois-ci, nous sommes surpris qu’il n’y ait pas eu beaucoup de monde. Peut-être que c’est une prise de conscience, que je salue d’ailleurs. Il faut que ça continue ainsi. Les policiers déployés sur le terrain durant les moments de fêtes, de joie doivent aussi veiller au respect strict du code de la route et aux parents de savoir sensibiliser aussi leurs enfants….»

À retenir que le centre médical communal de santé publique Les Flamboyants visité pour le même constat n’a pas voulu coopérer, prétextant qu’il faudrait un ordre de mission du journaliste de la part de la commune.

Mamadou Baïlo Diallo pour Guineematincom

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