N’Zérékoré : « Nous sommes à 80% d’exécution des programmes d’enseignement » (Bakary Samaké, proviseur)

Alors que l’année scolaire 2023-2024 tend vers sa fin, de nombreuses écoles sont sur le point d’achever les programmes d’enseignement. Dans la ville de N’zérékoré, encadreurs et enseignants sont à pied d’œuvre pour boucler les programmes. C’est le cas au groupe scolaire Ramatoulaye Kéita de la commune urbaine, où le proviseur Bakary Samaké indique être à 80% dans la réalisation des programmes d’enseignement. Il l’a dit dans un entretien accordé à Guineematin.com à travers un de ses correspondants basé dans la préfecture.

Dans un peu plus d’un mois, les écoles guinéennes vont fermer portes et fenêtres pour laisser place aux examens nationaux. Les préparatifs ont atteint leur vitesse de croisière dans de nombreuses écoles. Bakary Samaké, proviseur du groupe scolaire Ramatoulaye Keïta, dit être en bonne voie pour achever les programmes.

« Nous tendons vers les examens nationaux, et nous sommes en train de nous préparer dans des conditions favorables. A l’heure où je vous parle, à la date de ce mardi 24 avril 2024, nous sommes à 80% d’exécution des programmes. Dans certaines matières, les candidats sont sur les révisions générales, comme le cas de la Biologie et de la Chimie en Terminale Sciences expérimentales et pour d’autres matières. Nous nous préparons dans de meilleures conditions pour les révisions générales aussi. Depuis la rentrée, c’est ce que nous avons mis dans le plan d’action. Tout était planifié pour non seulement exécuter les programmes à temps, mais aussi pour bien préparer les candidats pour affronter les différentes épreuves », a dit Bakary Samaké, proviseur du groupe scolaire privé moderne Ramatoulaye Keïta.

Par ailleurs, le proviseur donne des conseils utiles aux différents candidats. « L’appel que j’ai à lancer à tous les candidats en général, et à ceux de N’Zérékoré en particulier, c’est d’être réguliers à l’école à l’heure-là, comme d’habitude, puisqu’il y a des informations qui tombent les concernant. Et si ces informations-là ne les trouvent pas à l’école, ils ne peuvent pas en profiter. C’est le cas d’une mission de l’enseignement supérieur qu’on a reçue hier, et qui était venue leur parler de leurs choix et orientations. Ensuite, les candidats doivent réviser et savoir réviser, parce qu’à l’approche des examens, il faut surtout savoir réviser. J’ai constaté que certains candidats peuvent continuer à réviser jusqu’à 4 heures du matin et dans la même matière. C’est bien de réviser, mais il faut savoir le faire. C’est le bon moment de se planifier pour pouvoir bien affronter ces épreuves. Il ne faut pas qu’ils soient démotivés par les réseaux sociaux, comme le cas des groupes WhatsApp. Parce que ces dernières années, certains candidats cherchent à être dans ces groupes. Ils ne doivent pas se laisser manipuler par cet esprit, parce que dès lors qu’un candidat a déjà un autre plan en tête pour avoir juste son examen et qui est différent du plan de sa propre formation, il est démotivé. Parce qu’il n’aura que l’idée sur l’aide extérieure. Vous pouvez voir un bon candidat, brillant et motivé au début de l’année, mais à partir du moment où il commence à avoir cette pensée ou à fréquenter ses amis dans ce sens, il devient démotivé. Ils doivent comprendre que rien n’est sorcier, et qu’ils comprennent que le seul moyen pour avoir son examen, c’est de réviser pour maîtriser le peu qu’on leur a donné et enfin compter sur Dieu. Et si un candidat réussi par cette méthode, je crois qu’il rentrera à l’université par la grande porte », a laissé entendre Bakary Samaké, proviseur du groupe scolaire Ramatoulaye Keïta.

De N’Zérékoré, Jean David Loua pour Guineematin.com

Tél. : (+224) 620-58-60-02 

Facebook Comments Box