Les professionnels de médias en Guinée célèbrent ce vendredi, 3 mai 2024, la journée mondiale de la presse avec beaucoup de préoccupations. Depuis le mois de novembre 2023, plusieurs médias privés sont victimes de censure à Conakry. Cette situation qui viole la liberté de la presse dans le pays a été vivement dénoncée par les défenseurs des droits humains. Mais dans une déclaration conjointe aujourd’hui, les associations professionnelles de presse sont passées aux aveux pour reconnaître leur part de responsabilité dans cette affaire.
« Sans faire un mea culpa généralisé, nous sommes conscients qu’il y’a eu quelques fois des dérapages sur les ondes ou dans nos colonnes. Oui, il y’a eu quelques fois des fautes professionnelles, des violations de la loi sur la Liberté de la presse et du code d’éthique et de déontologie de la presse. Oui, il y’a eu même, mais plus rarement, des diffamations, des outrages vis-à-vis des gouvernants », ont-elles avoué.
Guineematin.com vous propose ci-dessous l’intégralité de cette déclaration conjointe des associations professionnelles de presse.
