Les premières épreuves des examens nationaux ont été lancées sur toute l’étendue du territoire nationale ce lundi, 3 juin 2024. À l’école nationale des arts et métiers (ENAM), c’est le chef de cabinet du ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle et de l’emploi qui a procédé au lancement de l’épreuve de français. Plus de 29.000 candidats vont affronter les épreuves sur toute l’étendue du territoire national. Les étudiants rencontrés par un reporter de Guineematin.com, sont satisfaits de cette première journée.
Décryptage !
Francis Kolié, étudiant en 3ème Année à ENAM, filière froid et climatisation : « Je remercie le Président Mamadi Doumbouya pour l’organisation qu’il a fait pour les examens de sortie. C’est vraiment bien organisé. Je remercie Dieu, les épreuves ont été bien passées. Les surveillants ont suivi les règlements. On a fait l’épreuve de français, c’était abordable pour les élèves bien organisés. À la fin de l’examen, on espère un bon résultat, puisque le début est abordable avec l’épreuve. »
Albertine Sagno, étudiante à l’ENAM en électro-mécanique : « Ma première impression, l’épreuve s’est bien passée, on espère qu’on a bien travaillé. On s’attend à un meilleur résultat. Les surveillants n’étaient pas sévères et les sujets étaient abordables. En français, le sujet était sur la recherche de l’emploi dans la formation. Ce que j’ai à dire surtout aux femmes d’aujourd’hui, la formation professionnelle est le court chemin vers l’emploi. »
Koffi Béniquely Théa, Étudiant en 3ème Année, filière électromécanique des Systèmes : « Depuis le début, j’ai commencé mon travail. Et la première journée, c’était abordable. Je suis content, ça s’est bien passé. Les autorités ont pris leur engagement de bien organiser, parce que dès le matin nous avons vu le chef du centre qui a donné des instructions par délégué pour respecter les lois et nous les avons respectées dans les règles de l’art. Un soldat doit toujours être prêt, c’est ce que j’ai dit à l’entame. J’ai préparé mon examen dès le début de l’année. Donc le sujet était abordable, j’ai fait ce que j’ai pu faire. Je lance un appel à tout un chacun de prendre courage. Aujourd’hui si tu n’as pas travailler, ne baisse pas les bras, il faut prendre courage. »
Roger Haba, étudiant à l’ENAM, filière mécanique auto Diesel : « Les épreuves se passent bien, les surveillants sont également très sévères. Les difficultés on n’en trouve pas d’abord, on attend les autres épreuves. Moi je m’attends à un emploi, je veux travailler dans une société. Parce qu’après tous ces moments durs passés à l’école, on veut forcément avoir un travail pour subvenir aux besoins de la famille. Le seul appel que je peux faire envers les autorités, c’est d’être là pour les étudiants afin de les aider dans le marché d’emploi. »
Ismael Diallo pour Guineematin.com
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