Incendie à Kissidougou : une maison consumée au quartier Ernesto !

Un incendie a consumé une maison d’habitation hier, mercredi 05 juin 2024, au quartier Ernesto, dans la commune urbaine de Kissidougou. D’importants dégâts matériels ont été enregistrés dans ce sinistre dont l’origine reste encore inconnue. Les victimes disent avoir tout perdu, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Il ne se passe un seul mois dans la commune urbaine de Kissidougou sans qu’un cas d’incendie ne soit signalé dans l’un des quartiers de la ville. Après les incendies signalés dans une boîte de nuit, puis dans la concession d’un gendarme les mois passés, un autre cas y a été enregistré ce mercredi dans le quartier Ernesto.

Mme Aïcha Oularé, victime d’incendie

Absente de la maison aux moments des faits, la victime de cet énième incendie se dit étonnée de la recrudescence de ce genre de sinistres dans cette partie de la commune urbaine de Kissidougou. « Personne ne sait comment se produisent ces incendies parce que ce n’est pas la première fois. Parce que la première concession où il y a eu incendie, nous étions tous surpris de voir les flammes. Pour ce cas-ci, les dégâts sont vraiment importants. Je ne vais nulle part et je suis toujours à la maison. J’étais partie saluer une de mes amies qui a accouché et c’est là-bas on m’a appelé pour m’annoncer la triste nouvelle. A mon arrivée, j’ai trouvé que tout est parti en fumée. Rien n’est sorti », a déploré dame Aïcha Oularé, victime de l’incendie.

Après avoir constaté la fumée dans une famille voisine, ce jeune du quartier et voisin de la famille sinistrée, revient sur les circonstances de cet autre incendie.

Fara Augustin Tedouno, secouriste

« Ce n’est pas la première fois qu’on enregistre ce cas d’incendie. Je crois c’est la cinquième ou la sixième fois. J’étais assis à la maison tranquillement, mais quand j’ai vu la fumée, je me suis dit que c’est un incendie qui est en cours et j’ai couru vers les lieux. Une fois là-bas, j’ai trouvé que certains étaient arrêtés, en train de filmer. J’étais énervé. C’est ainsi que j’ai dit aux femmes d’envoyer des seaux remplis de l’eau pour nous aider à éteindre le feu. La fumée était à un niveau avancé, on ne pouvait pas éteindre à l’immédiat, mais nous avons conjugué les efforts pour défoncer les portes », a expliqué Augustin Fara Tedouno, un jeune du quartier.

Au delà des dégâts matériels enregistrés, les citoyens de cette partie de la commune urbaine de Kissidougou vivent désormais la peur au ventre avec la multiplication des cas d’incendies.

De Kissidougou, Abou Millimouno pour Guineematin.com 

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