La mosquée Roi Mohamed VI d’Entag et ses environs étaient bondés ce dimanche, 16 juin 2024, à l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski. L’imam de cette maison de culte en a profité pour exhorter les fidèles musulmans de Guinée à l’unité et à la fraternité, a constaté un journaliste de Guineematin.com qui était sur place.
C’est dans une ambiance de joie et de convivialité que la communauté musulmane de Guinée a célébré l’Aïd al-Adha, la fête de Tabaski, ce dimanche 16 juin 2024. À la mosquée Roi Mohamed VI, située à Entag, dans la commune de Tombola, à Conakry, ils étaient nombreux des fidèles musulmans à se rassembler pour accomplir la prière marquant cette fête, la plus importante dans la religion musulmane. Vêtus de leurs plus beaux habits, ils ont écouté le sermon de l’imam, qui se focalise sur l’unité nationale.
« Le sermon d’aujourd’hui traite de l’unité et de la fraternité entre les musulmans. C’est un appel à tous les Guinéens de s’unir et de voir dans la même direction, en ayant le même objectif, celui du développement de notre pays. Sans laquelle union, on ne parviendra jamais à réaliser nos rêves. C’est un appel à toutes les couches, du bas au sommet, y compris les gouvernants et gouvernés. Donnons-nous la main et sentons-nous dans un même corps. C’est un seul corps, parce que quand le doigt est blessé, c’est tout le corps qui ressent cette douleur-là. Ainsi, si nous voyons cela, et nous décidons d’aller de l’avant, personne ne pourra nous perturber. C’est pourquoi, ils n’ont pas pu le faire avec nos aïeux. Pourquoi aujourd’hui on est manipulables ? Il est bon d’avoir son opinion, mais l’unité nationale prévaut », a déclaré Elhadj Sékou Habib Chérif.
Un message bien apprécié par Elhadj Mody Oury Barry, fonctionnaire à la retraite, qui a accompli sa prière dans cette mosquée. Il espère que les conseils et exhortations de l’imam vont tomber dans de bonnes oreilles.
« En tant que fidèles, le sermon de l’imam nous rappelle nos engagements. C’est-à-dire que nous avons choisi d’être musulmans, nous devons respecter les enseignements du prophète. Nous sommes tous des frères. On forme des rangs dans la mosquée, on ne choisit pas qui doit être devant, qui doit être derrière. Donc, la religion musulmane nous oblige à nous entendre, à nous considérer comme des frères à ce que chacun puisse apporter de l’aide à l’autre. J’estime que ces fêtes permettent de rapprocher les Guinéens entre eux », a dit ce descendant de la grande famille de Timbo.
Malick DIAKITE pour Guineematin.com
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