Les épreuves du baccalauréat unique session 2024 seront lancées ce samedi, 22 juin 2024, à 9 h GMT, sur l’ensemble du territoire national. À N’Zérékoré, les préparatifs avancent bien, les salles sont aménagées, les centres sont identifiés par les délégués. L’inspecteur régional de l’éducation fait savoir que toutes les dispositions sont prises pour garantir un bon déroulement des épreuves. Interrogé par un des correspondants de Guineematin.com basé dans la préfecture, Gbato Donzo invite les candidats à se fier à eux-mêmes et demande aux surveillants de jouer pleinement leur rôle dans le processus.
Dans la région administrative de N’Zérékoré, ce sont 9748 candidats, dont 3133 filles, qui affrontent les épreuves du baccalauréat unique de la session 2024 ce samedi. Interrogé à quelques heures du lancement des premières épreuves, Gbato Donzo a présenté les statistiques de la région. « Dans la région de N’Zérékoré, nous avons 27 centres d’évaluation, avec un total de 9748 candidats, dont 3133 filles. Et ces candidats sont répartis par option comme suit : pour les Sciences expérimentales, il y a 3808 candidats, dont 1524 filles ; pour les Sciences Mathématiques, il y a 1907 candidats, dont 495 filles ; et pour les Sciences Sociales, il y a 4033 candidats, dont 1804 filles. Ils seront répartis dans 326 salles de classe avec un total de 656 surveillants qui encadreront ces élèves », a fait l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré.
En ce qui concerne les préparatifs, monsieur Donzo assure que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement des épreuves. « Pour ce qui est des préparatifs, je peux vous assurer que toutes les dispositions sont prises pour que les examens se déroulent bien. Les centres sont connus, les salles sont déjà aménagées ; et d’ailleurs, ces centres ont déjà accueilli les premiers examens. Aujourd’hui, tous les surveillants de la région doivent être rémunérés par les délégués venus de Conakry pour la région. Les dispositions ont déjà été prises pour éviter la fraude. Comme on l’a mentionné, nous sommes ici pour empêcher la fraude, créer des conditions qui empêchent la fraude, afin que chaque élève puisse composer dans des conditions équitables. Il est important d’assurer l’équité entre les candidats », a-t-il déclaré.
En outre, l’inspecteur régional de l’éducation de N’Zérékoré a saisi l’occasion pour interpeller les surveillants et les candidats afin de prévenir la fraude. « D’abord, les surveillants sont des enseignants qui ont accompagné ces élèves tout au long de l’année. Ce qu’ils ont fait, dispenser des cours, faire des interrogations écrites et orales, amener les élèves à traiter les exercices, constitue une préparation suffisante pour les examens nationaux. Il n’y a plus d’autres aides à apporter aux élèves. L’aide qu’ils ont reçue tout au long de l’année est maintenant terminée, nous n’avons qu’à les laisser montrer ce qu’ils ont appris. Je voulais dire aux surveillants que l’examen permet non seulement d’évaluer les compétences des candidats, mais aussi de déterminer les points forts et faibles de notre enseignement. Il est donc important que cette évaluation ne soit pas biaisée. De laisser les élèves, chacun compter sur son propre effort. Aux candidats, de compter sur eux-mêmes, de ne pas compter sur un enseignant ni sur l’extérieur », a conseillé Gbato Donzo.
De N’Zérékoré, Foromo Gbouo Lamah pour Guineematin.com
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