L’Association nationale de la presse sportive de Guinée (ANPSG), antenne de l’Association internationale de la presse sportive (AIPS), a procédé à la remise officielle des cartes de membres AIPS aux journalistes sportifs de notre pays. La cérémonie de remise a eu lieu ce samedi, 13 juillet 2024, à la maison de la presse, en marge de la célébration du centenaire de l’AIPS. Plusieurs personnalités du monde du sport y ont pris part : Aboubacar Titi Camara, Issa Condé (journaliste sportif et ancien Ministre), des doyens de la presse sportive guinéenne comme Gaoussou Diaby, Thierno Saïdou Diakité, Lancinet Kabassan Keïta entre autres, a constaté sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Les journalistes sportifs guinéens ont reçu le précieux sésame, la carte AIPS. Grâce à cette carte, valable pour les années 2024 et 2025, les détenteurs ont une facilité de mobilité et travail partout où ils sont dans l’exercice de leur travail.
Après avoir fait l’historique de l’AIPS, le président de l’Association nationale de la presse sportive de Guinée, Amadou Diouldé Diallo, a parlé de l’importance de la carte AIPS au niveau mondial.
« La carte AIPS constitue le passeport international du journaliste sportif. 8 langues sont inscrites au verso pour demander aux autorités des pays traversés ou visités de faciliter la mobilité et l’exercice du travail du détenteur. C’est donc un véritable sésame. J’exhorte la nouvelle génération à s’approprier du lourd héritage de nos aînés qui ont toujours été logés à l’enchaîne des grands du continent », a laissé entendre le doyen Diouldé.
Pour sa part, la légende du football guinéen, ancien ministre des Sports, Aboubacar Titi Camara, a prodigué des conseils à la nouvelle génération de journalistes sportifs.
« On est tous réunis ici pour une passion. Cette passion, c’est le football…Je souhaite à vous la nouvelle génération d’être persévérants, surtout dynamiques, parce que les doyens ici présents ont écrit leur histoire. Allez vers les anciens qui vont vous parler de l’histoire du football guinéen. Vous devez faire plus d’efforts d’exercer le métier que vous avez aimé qui est votre passion », conseille l’ancien capitaine du Syli national.
De son côté, Lancinet Kabassan Keïta a invité les journalistes à l’union. « Je voudrais inviter tous les journalistes ici présents à se départir de ce clivage qui sépare toujours nous journalistes pour mettre deux groupes. Il faut aller avec un seul groupe, celui qui est reconnu sur le plan international. Je ne m’attaque à personne, mais je voudrais inviter les journalistes à se mettre ensemble pour que nous puissions avoir une presse « sérieuse », a dit l’ancien Secrétaire général de la Fédération Guinéenne de Football.
Par la suite, la cérémonie s’est poursuivie par la remise des cartes aux journalistes sportifs présents dans la salle de la maison de la presse.
Prenant la parole au nom des récipiendaires, Sayon Kourouma a exprimé toute sa satisfaction après avoir obtenu sa carte AIPS.
« C’est une réelle satisfaction de recevoir la carte AIPS aujourd’hui parce que comme l’a dit le doyen, c’est le passeport du journaliste sportif. Tu ne peux pas être journaliste sportif si tu n’as pas ta carte. Ton domaine d’intervention sera réduit… Il y a des compétitions, quand tu veux avoir une accréditation, on te demande ta carte AIPS. Même pour créer ton compte FIFA ou UEFA, on demande la carte AIPS. Donc, si tu ne l’as pas, cela veut dire que tu ne peux pas couvrir les compétitions internationales. On est vraiment très contents et heureux de recevoir cette carte », a déclaré Sayon Kourouma.
L’activité a pris fin par le message du président d’honneur de la cérémonie, en l’occurrence le doyen Gaoussou Diaby. Après avoir salué cette initiative, monsieur Diaby a terminé son discours sur des conseils à la nouvelle génération de journalistes sportifs guinéens.
« Encore une fois, je vous prierai tout simplement de vous donner la main, de vous serrer les coudes et d’agir toujours en fonction de l’éthique et de la déontologie. Quand le journaliste perd sa personnalité, il perd aussi dans cette action une partie de sa dignité. Et quand il perd sa dignité et sa personnalité sur le plan professionnel, sa situation professionnelle sera compromise à terme. Et je ne le souhaite pas que les jeunes journalistes que vous êtes aujourd’hui tombent dans cet aléas-là. Je voudrais que demain vous puissiez faire mieux que ceux qui vous ont précédé. Parce qu’en fait, Amadou Diouldé Diallo sans vouloir lui jeter les fleurs,…c’est une espèce de journalistes en voie de disparition. Je le regrette. J’aimerais que d’autres parmi vous émergent, d’autres Amadou Diouldé Diallo pour porter toujours plus haut le flambeau de la représentativité et de la grandeur du journaliste sportif africain et particulièrement du journaliste sportif guinéen. »
Boubacar Diallo pour Guineematin.com
