Guéckédou : Labilé Haba condamné à une lourde peine pour avoir mortellement fauché un chauffeur de taxi

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Après un mois de pause, le tribunal de première instance de Guéckédou a repris les audiences correctionnelles mercredi, 17 juillet 2024. Était inscrit au rôle, le dossier du jeune chauffeur de taxi, Nicolas Mamadouno, tué dans un accident sur la voie publique. Dans cette affaire, Labilé Haba a été reconnu coupable d’homicide involontaire par accident de circulation. Pour la répression, il écope d’une peine de 5 ans d’emprisonnement et du paiement d’une amende de 10 millions de francs guinéens, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Cet accident sur la voie publique s’est produit le 09 juillet 2024, dans le quartier de Sandia, à la commune urbaine de Guéckédou. Le drame avait causé la mort de Nicolas Mamadouno. Les enquêtes avaient conduit à l’inculpation de Labilé Haba pour homicide involontaire par accident de circulation.

A l’audience de ce mercredi, le représentant du Ministère public, dans ses réquisitions, a demandé la condamnation de Labilé Haba à 5 ans d’emprisonnement et à une amende de 10 millions de francs guinéens.

Dans le verdict rendu sur siège, le tribunal a reconnu le prévenu coupable des faits. « Le tribunal, statuant publiquement et contradictoirement en matière correctionnelle, et en premier ressort, après en avoir délibéré, sur l’action publique, déclare Labilé Haba coupable d’homicide involontaire par accident de circulation sur la personne de Nicolas Mamadouno. Pour la répression, le condamne à 5 ans d’emprisonnement et à dix millions de francs guinéens d’amende ; ordonne la suspension de son permis de conduire pour une durée de 3 ans, et lui interdit de conduire tout véhicule pendant 3 ans après avoir purgé sa peine. De plus, il est ordonné la confiscation du véhicule de marque Toyota, immatriculé AG-442902 qui a causé l’accident ».

Après l’énoncé du verdict, la partie civile, la famille du défunt Nicolas Mamadouno, s’est dite très satisfaite de la décision rendue par le président du tribunal. Selon les membres de la famille, les conducteurs qui empruntent la route nationale (RN 2) roulent à vive allure, même en ville. Ils pensent que grâce à la justice, ces chauffeurs pourront désormais diminuer leurs vitesses. En ce qui concerne les dommages, la partie victime prévoit de revenir devant le tribunal pour avoir le dernier mot.

Depuis Guéckédou, Jules KOMBADOUNO pour Guineematin.com

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