La saison pluvieuse est une période critique pour les différentes routes de la Guinée. Au cœur de Conakry, capitale du pays, certains quartiers rencontrent d’énormes difficultés de mobilité liées à l’état des routes. La route secondaire qui quitte le Rond-point de Foulamadina pour sortir au carrefour de SOS, sur l’autoroute Le Prince, est quasi impraticable en cette période. Usagers et riverains ne savent plus à quel saint se vouer. Tel est le constat fait sur place par Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Du carrefour de Foulamadina, dans la commune de Sonfonia, en passant par le marché pour remonter vers la carrefour SOS, sur l’autoroute Le Prince, cette petite route secondaire est dans un état de dégradation poussé. Cette route est constamment inondée par manque de caniveaux permettant d’évacuer des eaux de ruissellement. N’ayant pas de chemin, l’eau suit la route. Ce qui a conduit à sa forte dégradation, au grand dam des usagers, réduits à vivre ce calvaire.
Abdoul Karim Camara, taximotard sur cette zone, déplore une situation difficile pour les usagers.
« Cette route n’est pas du tout bonne. Nous souffrons énormément de l’état de cette route. Il nous est très difficile pour les piétons et autres motards de pratiquer cette route, surtout quand il pleut. Parfois, certains habitants de cette zone sont obligés de se garer ailleurs, tellement que l’accès à leur quartier est difficile. Une fois que la pluie arrive, toute l’eau se déverse sur la route. En plus d’être déjà assez mauvaise, l’eau nous empêche de voir aussi. C’est la situation à laquelle nous sommes confrontés. A chaque fois, des agents de l’Etat viennent mesurer cette route, on nous promet qu’elle va être bitumée, mais nous ne voyons rien. Pourtant, nous sommes pourtant au cœur de la capitale, mais les autorités ne semblent pas préoccupées de la situation. Cependant, si cette route était en bon état, cela pouvait atténuer les bouchons sur la corniche. Nous les invitons à nous venir en aide concernant cette route », a indiqué Abdoul Karim Camara.
Même son de cloche chez Aboubacar Barry, également taximotard sur le même tronçon. « L’Etat de cette route est très lamentable. Honnêtement, c’est inexplicable, les cailloux, les gros trous et les eaux qui nous disputent cette route. Nous souffrons de l’état de cette route. Quand il pleut, nous conduisons à l’aveugle, sans pouvoir éviter les différents trous ou autres obstacles. C’est avec beaucoup d’efforts que nous conduisons ici. C’est vraiment un parcours du combattant. Ce que nous demandons aux autorités, c’est de nous aider à propos d’ici », a laissé entendre notre interlocuteur.
Issiaga Barry pour Guinéematin.com
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