Première journée « ville morte » : le constat à la mi-journée

Cosa 1Comme on le sait, l’opposition a appelé à deux journées villes mortes, pour exiger du gouvernement la baisse du prix du carburant, conformément au prix du baril sur le marché mondial. Un reporter de Guineematin.com revient sur cette première journée sur l’axe Cosa-Bambéto-Hamdalaye.

En cette mi-journée de ville morte, la circulation est normale à Cosa , même s’il n’y a pas d’embouteillage comme les précédents jours, les trois stations d’hydrocarbures sont toutes ouvertes, mais les magasins, cybers et autres prestations de service n’ont pas travaillé ce mercredi 30 mars 2016.

Sur le plan sécuritaire, on constate au carrefour Cosa un camion de police et un pick-up de la gendarmerie. Mais, contrairement aux précédentes manifestions de l’opposition, aucun incident n’est à signaler d’abord dans ce quartier réputé être l’un des plus chaud de la capitale guinéenne.

Même constat à Koloma et Bambéto où les magasins sont également fermés. Mais, la sécurité est beaucoup plus renforcée entre le rond point Bambéto et Hamdalaye où des pick-ups de la police et de la gendarmerie sont stationnées à chaque petits carrefour.

Interrogé par Guineematin.com, certains citoyens sont favorables au mot d’ordre de villes mortes, d’autres par contre, n’approuvent pas cette décision de l’opposition, prétextant que les guinéens vivent le jour au jour.

À suivre!

De Cosa, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

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