Dixinn (Conakry) : 4 740 candidats, dont 2412 filles, affrontent l’examen d’entrée en 7ème année

Les premières épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CEE) ont été ont été lancées ce lundi 10 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire national. Dans la commune de Dixinn, à Conakry, c’est le ministre des Infrastructures et des Travaux publics, Mahamadou Abdoulaye Diallo, qui a procédé au lancement de la première épreuve à l’école primaire Jozip Broz Tito de Belle vue.  Pour cette session 2024, ce sont 4 740 candidats, dont 2 412 filles, répartis dans 16 centres, dont un franco-arabe, qui vont affronter ces épreuves dans la commune de Dixinn, a appris sur place Guineematin.com à travers un de ses reporters.

C’est par l’épreuve de Rédaction que les enfants ont abordé à la première heure. En deuxième heure, ils ont fait face à l’épreuve de Géographie.

A cette occasion Mahamadou Abdoulaye Diallo, ministre des Infrastructures et des Travaux publics, a demandé aux candidats d’être sereins.

Mahamadou Abdoulaye Diallo, ministre des infrastructures et des travaux publics

« Les jeunes qui sont là aujourd’hui, c’est l’avenir de notre pays. Un pays, c’est avant tout l’éducation. Donc, l’Etat a mis les moyens, on observe que tout se passe bien et on souhaite bonne chance à nos écoliers en espérant qu’ils remporteront de très bons résultats. Nous tous, on a été candidat un jour, on a été élève. Je demande aux élèves d’être sereins, parce que l’examen, c’est beaucoup de sérénité. On lit bien le sujet. Une fois qu’on a bien lu, qu’on a compris, on le traite. Et après, il faut se relire.  Une fois qu’on l’a relu, il nous reste qu’à leur souhaiter bonne chance en tant que parent, mais également en tant que ministre. Parce qu’on sait que l’éducation, c’est le baromètre d’un pays. C’est le défi qu’on a aujourd’hui. Le chef de l’Etat a mis les moyens dans l’éducation, c’est pour être sûr qu’on pourra avoir une jeunesse demain, qui prendra la relève de ce pays », a dit le ministre des infrastructures.

Pour sa part, Morlaye Yattara, inspecteur général de l’éducation, membre de la coordination nationale des examens, a prodigué des conseils aux surveillants et aux candidats.

Morlaye Yatara, inspecteur générale de l’éducation

« Nous ne sommes pas là pour éliminer les candidats. Les surveillants sont là pour empêcher, au maximum, les candidats de tricher, de communiquer. Le meilleur surveillant, ce n’est pas celui ou celle qui élimine le nombre de candidats élevé, mais plutôt celui ou celle qui empêche au maximum les candidats de tricher. Aux candidats aussi, nous ne sommes pas là pour les détruire. Nous ne sommes pas là contre eux. Nous sommes là pour les préparer, pour les former, pour les évaluer. Ils ont suivi les cours durant 9 mois. C’est tout à fait normal qu’en fin d’année, qu’ils soient évalués pour connaître ici le degré d’assimilation des cours.  C’est ce que nous sommes en train de faire. Les sujets qu’on leur donne, ce sont des sujets qui se trouvent déjà dans le programme. Et les programmes ont été a enseignés du début à la fin. Tous les programmes d’enseignements ont été bouclés. Donc, je ne vois pas pourquoi les élèves ne pourront pas trouver les sujets. Donc, ça ne sert à rien de dramatiser. Parce que plus on dramatise les examens, plus ça perturbe les candidats », a-t-il déclaré.

De son côté, le directeur communal de l’éducation de Dixinn, Mamadi Konaté, a fait savoir que toutes les dispositions sont prises pour le bon déroulement de cet examen.

Mamadi Konaté, directeur communal de l’educatiion de Dixinn

« Au niveau des surveillants, il n’y a pas de retard. Tous les surveillants qui n’assistent pas à la montée des couleurs, qui vient en retard, sont automatiquement éliminés. Les enfants, il faut les assister pour remplir les en-têtes des feuilles d’examens. Pas de téléphone. Parce que ce sont les téléphones qui créent beaucoup de problèmes. Donc, toutes les dispositions sont prises. Les choses se passent normalement. Il y a deux surveillants par salle, il y a les agents de la sécurité, les agents de la santé. Les conditions aussi sont déjà là, parce que les cahiers sont là, les surveillants… tout le monde », a laissé entendre monsieur Konaté.

 Saïdou Hady Diallo pour Guineematin.com

 Tél. : 620 589 527/664 413 227

Facebook Comments Box