Peu avant 07 heures, des usagers de la route ont joint Guineematin.com au téléphone pour annoncer la perturbation de la circulation entre Bambéto et Hamdalaye où des pneus sont brûlés par des protestataires, ce lundi, 19 février 2018.
Il y a une semaine que le très populaire Aboubacar Soumah a lancé la deuxième phase de la grève au nom du syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Mais, au lieu de négocier avec lui qui est écouté par la base, le pouvoir a appelé les anciens dirigeants considérés comme corrompus et illégitimes par les enseignants et désigné l’inspecteur général du travail pour discuter avec Aboubacar Soumah.
Or, à la fin de l’année dernière, Aboubacar Soumah avait suspendu la première grève à la demande des chefs religieux qui disaient avoir reçu le mandat du président de la République de faire appliquer l’accord qu’ils auraient avec le leader syndical. Mais, rien n’a été fait. Et, très déçu du pouvoir, l’imam de la grande mosquée Fayçal (qui avait abrité ces négociations) a juré de ne plus en parler…
Ainsi, en attendant l’appel à la négociation du pouvoir, Aboubacar Soumah, le leader très écouté des enseignants guinéens, au-delà même du SLECG, a maintienu son appel à la grève pour la deuxième semaine consécutive.
À suivre !
