Elhadj Moussa Diakité, présumé auteur du crime rituel sur la fillette de 4 ans, Mariam Koivogui, incarcéré à la maison centrale, a bénéficié d’une mise en liberté provisoire, hier lundi 04 juillet 2006, a appris Guineematin.com, d’un proche de la défunte.
Pour rappel, le mis en cause dans cette affaire est accusé d’être l’auteur de l’assassinat pour des fins rituelles de la fillette, dont le corps avait été découvert le 27 juillet 2015, à Kagbelen Plateau, dans la commune de Dubréka. Le résultat de l’autopsie avait conclu que la défunte « a été mutilée et une partie de son nez découpée. En plus, l’intéressé a cassé son cou…»
Joint au téléphone ce mardi 05 juillet 2016, le frère de Mariam Koivogui n’a pas caché son indignation quand il a appris la mise en liberté provisoire d’Elhadj Moussa Diakité. Selon Pako Patrice Koivogui, « c’est notre avocat qui nous a informé de cette liberté provisoire. Je ne connais pas vraiment les arguments placés pour ça. Pour moi c’est vraiment une injustice. Imaginez par exemple qu’un petit voleur de téléphones parte en prison. On ne lui accorde jamais une liberté provisoire. Maintenant, un criminel qui a tué une enfant, dans un crime rituel, on lui accorde une liberté provisoire, c’est très grave », dénonce monsieur Koivogui.
Par ailleurs, Pako Patrice Koivogui soupçonne Elhadj Diakité d’avoir bénéficier de ses liens avec des personnalités haut placées pour bénéficier de cette liberté provisoire. « Ces choses-là n’arrivent que quand ils ont des soutiens au haut niveau. Il a des bras longs qui lui ont permis d’en arriver là. Mais nous allons continuer à nous battre, mettre la pression. D’ailleurs, nous avons peur puisque sa liberté constitue un problème pour nous, pour notre sécurité », confie monsieur Koivogui.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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