« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer », a dit le général Godefroid Niyombare avant d’être arrêté par des militaires fidèles au président Pierre Nkurunziza. C’est l’homme qui avait annoncé le putsch il y a deux jours.
« Nous vons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n’avions plus d’armes », a également confirmé le porte-parole des putschistes, le commissaire de police Vénon Ndabaneze.
Le peuple burundais est ainsi abandonné désormais à lui-même par d’abord ces putschistes mal préparés et qui ont « peur d’être tués » et la communauté internationale qui avait semblé accompagner la résistance contre un troisième mandat de Pierre Nkurunziza, devenu une menace pour la paix et la stabilité du Burundi, mais qui redeviendra de nouveau l’homme fort qui aura eu le temps désormais d’assainir davantage son entourage immédiat et lointain. Une dure leçon quand même à tous ceux qui rêvent faire plier leurs adversaires par des soulèvements populaires… Plus que jamais, les candidats aux putschs vont hésiter avant de s’engager ! C’est une « victoire » pour ceux qui veulent s’accrocher au pouvoir même au mépris des lois et de la volonté populaire…
Nouhou Baldé
