C’est un pavé dans la marre ! Cela a été plus qu’une humiliation des huit conseillers de la Cour Constitutionnelle qui voulaient se débarrasser de leur président, Kèlèfa Sall. Alors qu’ils ont déposé leur arrêt à la présidence de la République et ailleurs, les conseilleurs frondeurs de la Cour Constitutionnelle ont fini par comprendre qu’ils venaient de commettre une grave faute : le PV de la rencontre devait OBLIGATOIREMENT être dressé par le greffier en chef.
Ainsi, une demande a été adressée à maître Daye Kaba par le vice-président de la Cour Constitutionnelle et chef de file des frondeurs pour dresser a posteriori cet indispensable procès-verbal. Et, surtout délivrer une expédition de l’arrêt numéro RI/001 du 12 septembre 2018 consacrant « l’état d’empêchement de Monsieur Kéléfa Sall d’exercer la fonction de président de la Cour Constitutionnelle ».
Seulement, le greffier en chef a renvoyé les « putschistes » à mieux se pourvoir ! On apprend, dans sa lettre, que monsieur Daye Kaba a refusé de violer le contenu de son serment. Comme pour dire que c’est désormais terminé pour ce qui est de cette tentative que certains appelaient « putsch » des huit conseillers de la Cour Constitutionnelle… Amateurisme, quand tu nous tiens !
Ci-dessous, Guineematin.com vous propose la lettre réponse du greffier en chef de la Cour Constitutionnelle :