Kalinko (Dinguiraye) : un second maire investi par ses partisans

Ousmane Koléla Diallo, candidat de l’UFDG à la mairie de Kalinko, a été investi maire de la commune rurale par ses partisans. La cérémonie s’est déroulée le mardi dernier, 30 octobre 2018, dans le district de Walandama, en présence des responsables de la fédération de l’UFDG à Dinguiraye, a appris Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

Tout comme à Kindia, la commune rurale de Kalinko dans la préfecture de Dinguiraye, se retrouve également avec deux maires. Un maire issu du RPG Arc-en-ciel, installé officiellement à la mairie et un autre maire issu de l’UFDG, installé par ses partisans.

En effet, les responsables et militants du principal parti d’opposition du pays, ne reconnaissent pas Noumou Ndiaye, reconnu officiellement comme étant le nouveau maire de Kalinko. Cela, en raison du fait que les conseillers de l’UFDG ont été empêchés de prendre part à l’élection de l’exécutif de la mairie.

C’est pourquoi, ils ont décidé d’investir leur candidat, Ousmane Koléla Diallo, comme étant leur maire. La cérémonie s’est tenue dans le district de Walandama, en présence des responsables de la fédération de l’UFDG à Dinguiraye et de nombreux militants du principal parti d’opposition du pays.

« J’ai été élu maire de Kalinko par les urnes, donc la fédération de l’UFDG m’a installé à Walandama comme maire de Kalinko, et mon siège se trouve à Kansato. Je suis prêt à mener le combat pour mes droits, même après la prison je ne démissionnerai pas », a expliqué Ousmane Koléla Diallo que nous avons joint par téléphone.

A rappeler que l’UFDG était arrivée en tête des élections locales du 04 février 2018 à Kalinko avec 12 sièges, selon les résultats officiels. Le RPG Arc-en-ciel est arrivé deuxième avec 10 sièges et l’UFR a obtenu 1 siège. Des violences avaient éclaté suite au scrutin, faisant plusieurs morts, des blessés et d’importants dégâts matériels.

Suite à ces violences, 65 militants de l’UFDG ont été arrêtés. Trois d’entre eux, dont le candidat du parti à la mairie, ont été remis en liberté peu avant l’installation du conseil communal et les 62 autres sont toujours détenus à la prison de Faranah.

Fatoumata Djouldé Diallo pour Guineematin.com

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