L’eau courante est une denrée rare à Mandiana. En effet, la ville n’a pas une adduction permettant de desservir tous les ménages. C’est pourquoi la plupart des habitants de la ville font recours aux forages pour avoir de l’eau potable. Cette situation préoccupe aujourd’hui le responsable de l’eau et de l’assainissement à la mairie de la commune urbaine, qui tire la sonnette d’alarme, rapporte le correspondant de Guineematin.com dans la préfecture.
Selon Moro Diakité, le nombre de forages a nettement augmenté depuis 2016 à nos jours dans la commune urbaine. Mais, même si cela a permis de soulager les citoyens, il souligne que ça représente aussi des risques sur l’environnement. « Quand on est venus au pouvoir en 2016, il y avait seulement 27 forages à Mandiana. De nos jours, on en a plus de 106, sans compter les forages privés. Et, il faut savoir qu’avoir trop de forages dans une zone n’est bon, ça risque de contribuer à causer des tremblements de terre.
Le contrat de servir Mandiana en eau potable est donné à la SEG (la société des eaux de Guinée), mais celle-ci n’est même pas représentée ici. Depuis qu’ils ont fait les premières installations de 12 robinets en 1992, ils ne sont plus revenus ici. Jusqu’à présent, Mandiana se débrouille avec ces robinets. En saison pluvieuse, c’est un peu bon ; mais en saison sèche, on est obligés de faire des délestages pour permettre à tous les clients d’avoir de l’eau », a-t-il confié.
Pour lui, la solution qu’il faut, c’est la mise en place d’une adduction d’eau à Mandiana. Ce qui permettra de répondre à la demande de plus en plus croissante et limiter les risques environnementaux. « Nous demandons au gouvernement d’aider Mandiana à avoir de l’eau potable, à travers une adduction à partir du fleuve Sankarani. C’est ce qui permettra de résoudre définitivement le problème », a laissé entendre monsieur Diakité.
De Mandiana, Mamady Konoma Keïta pour Guineematin.com
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