Conakry : une fillette de 7 ans violée à Kobayah (Ratoma)

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« L’auteur du viol a étranglé la fillette avant de la pénétrer avec force. Cela a occasionné une déchirure vaginale et périnéale, et des légions », a confié une source proche de la famille de la victime.

Les faits se sont produits dans la journée du jeudi dernier, mais c’est ce samedi, 20 août 2022, qu’ils ont été révélés au grand public. Une fillette âgée de 7 ans a été violée dans les toilettes d’une école à Kobayah. Son bourreau (dont on ignore encore l’identité) a fui après sa sale besogne. Et, pour l’instant, il est introuvable.

Selon les informations confiées à Guineematin.com, la victime était allée dans cette école pour des cours de vacances. Et, c’est pendant qu’elle était aux toilettes que son bourreau est venu la surprendre et abuser d’elle. « L’auteur du viol a étranglé la fillette avant de la pénétrer avec force. Cela à occasionné une déchirure vaginale et périnéale, et des légions », a confié une source proche de la famille de la victime.

Après cette douloureuse épreuve, la victime a été transportée dans une clinique PIIMEL de Lambanyi (Chez le Pr Hassane Bah, médecin légiste) pour une prise en charge. Mais, finalement, elle a été transférée dans une autre clinique pour une intervention chirurgicale.

« En tout, l’équipe médicale a effectué 12 points de sutures pour arrêter la forte hémorragie », a confié une source médicale sous anonymat.

Angoissés et totalement désappointés par cette situation, les parents de la victime ne souhaitent pas s’exprimer sur ce crime dont ils ignorent l’auteur. Mais, très indignée, la directrice exécutive du Club des jeunes filles leaders de Guinée, Kadiatou Konaté, n’a pas pu se retenir à la vue de l’état déplore dans laquelle se trouve cette victime de violence sexuelle.

Kadiatou Konaté, présidente du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée

« C’est très absurde ! A un moment, on se demande si ces gens sont vraiment normaux. On se demande pourquoi ça ne change pas. Hier, vendredi, on était avec le ministre de la justice pour parler de la gestion de ces cas de violences sexuelles. Il faut qu’on se remette en cause, sincèrement. C’est compliquer de parler tout le temps de la même chose sachant que ça ne bouge pas et qu’il y ait des parents qui ne veulent pas médiatiser ou qui ne souhaitent pas qu’on en parle. J’ai trouvé une maman très peinée et très attristée en voyant sa fille dans cet état, malheureusement. Cette maman a besoin d’être rassurée sur le fait que sa fille sera prise en charge ; et, surtout, veiller à ce que ce criminel soit retrouvé », a dit Kadiatou Konaté.

A rappeler que c’est le troisième cas de viol enregistré à Kobayah depuis octobre 2021. Et, dans les deux premiers cas, les victimes avaient finalement succombé et leurs violeurs sont restés introuvables. Et, avec ce viol du jeudi, certains habitants de Kobayah estiment qu’il pourrait d’un seul et même violeur pour tous ces cas.

Mamadou Tanou Bah pour Guineematin.com

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