Libération illégale de condamnés : le parquet de Siguiri dément le commandant du camp, colonel Abdoulaye Touré

Mohamed Fanka Oularé, substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri

De nombreuses voix se sont élevées ces derniers temps pour dénoncer de présumées libérations illégales de condamnés à Siguiri. Faux, rétorque le parquet du tribunal de première instance de Siguiri qui dénonce une tentative de porter atteinte à l’image de la justice. C’était à l’occasion d’une conférence de presse animée hier, mercredi 24 août 2022, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Siguiri, procureur par intérim, Mohamed Fanka Oularé, a démenti le Colonel Abdoulaye Touré, Commandant du camp d’infanterie de Siguiri. L’officier de l’armée a accusé la justice de libération illégale de condamnés. C’était dans une déclaration radiodiffusée où il accuse la justice de Siguiri de libération illégale de condamnés.

Pour démentir ces propos, le parquet de Siguiri a animé une conférence de presse. C’est le substitut du procureur, Mohamed Fanka Oularé qui a apporté le démenti. « Hier dans la journée, nous avons appris dans la presse qu’un individu condamné a fait l’objet d’une liberté anticipée, sans avoir purgé sa peine. Cette déclaration, tenue par les autorités, les auxiliaires, sont de nature à ternir l’image de la justice. C’est d’ailleurs une contrevérité qu’ils ont tenue, sans pourtant venir à la source pour vérifier l’information. Le jeune dont il s’agit, son nom est Sékouba N’Daw, jugé au sein de la justice pour des faits de vol portant sur une moto. Il a été condamné à 12 mois, dont 10 mois assortis de sursis. Il a purgé sa peine, c’est-à-dire les 2 mois de prison ferme. Après l’expiration, il a bénéficié d’un certificat d’expiration de peine. Donc, quand on déclare de façon publique que des individus condamnés ont été libérés, mais qui ont pourtant purgé leurs peines, est une désinformation qui est une source de confusion, qui est de nature à créer la rupture entre la justice et les citoyens », a martelé le représentant du ministère public.

De Siguiri, Bérété Lancéï Condé pour Guineematin.com

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