Les faits se sont produits dans la soirée d’hier, dimanche 04 septembre 2022, au quartier Donghol, dans la commune urbaine de Labé. La victime, une fillette de 9 ans, souffre d’une dépression mentale. Elle a été perdue de vue par sa famille dans la journée. Et, apparemment, c’est dans ces heures d’errance qu’elle a rencontré les individus qui ont abusé d’elle.
Selon les informations confiées à Guineematin.com ce lundi, ce sont individus ont violé cette fillette. Ces individus sont encore introuvables ; et, la fillette est actuellement alitée à l’hôpital régional de Labé où elle reçoit des soins. Sa mère est inconsolable.
« Hier, elle (la victime) était partie au marché avec sa sœur pour prendre des condiments. Après, elles sont réparties à la maison pour préparer le repas. Entretemps, il a commencé à pleuvoir. J’étais donc obligée de rester jusqu’à 20 heures avant de rentrer à la maison. Quand je suis rentrée, je l’ai portée absente. Selon sa sœur, depuis qu’elle est revenue du foyer coranique, elle n’a pas vu sa petite sœur. Et, pourtant, tout le monde sait qu’elle (la victime) est une déréglée mentale. C’est ainsi que nous sommes sortis à sa recherche jusqu’à 23 heures, en vain. Le matin aussi, nous avons repris les recherches. C’est dans l’après midi de ce lundi que ma petite sœur nous a recommandé d’aller faire un communiqué radio diffusé. Ce qui fut fait. Et, aux environs de 15 heures, j’ai reçu un appel de l’OPROGEM et je suis partie à leur rencontre. C’est eux qui m’ont dit que ma fille a été retrouvée au quartier Doghol, mais qu’elle a été violée par des inconnus. Ils m’ont conduite à l’hôpital régional de Labé où j’ai trouvé ma fille en train de dormir. C’est là qu’on m’a signifié qu’elle a eu une déchirure de l’hymen. Selon elle (la victime), ce sont deux personnes qui l’ont violée. Elle a reçu des traitements et tous les produits ont été achetés par l’OPROGEM. Elle présentait également des blessures sur son corps… Je demande de l’aide des autorités pour retrouver les auteurs de ce viol afin qu’ils soient punis à la hauteur de leur forfaiture », a indiqué la mère de la victime avec beaucoup d’indignation.
A noter que la prise en charge de cette fille a été entièrement assurée par l’OPROGEM et l’Inspection régionale de la promotion féminine et enfance. Et, des enquêtes ont été ouvertes par le commissariat central de Labé pour tenter de main sur les auteurs de ce crime.
De Labé, Alpha Boubacar Diallo pour Guineematin.com
