Représentativité des coalitions au cadre de dialogue : voici la proposition de Faya Millimouno (BL)

Comme indiqué dans nos précédentes dépêches, un cadre de dialogue inclusif a été décrété hier soir, lundi 19 septembre 2022, par le président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya. C’est une démarche qui vise à réunir les acteurs sociopolitiques et professionnels autour d’une même table pour discuter des questions liées à la transition ouverte suite au coup d’État du 5 septembre 2021. Interrogé par un reporter de Guineematin.com sur ce sujet, le président du Bloc Libéral, a donné son avis à la création du cadre de dialogue inclusif.

« J’ai une réaction d’espoir que ça soit la solution magique qu’on attendait. Parce qu’on a passé beaucoup de temps à argumenter qu’un cadre de concertation n’est pas un cadre de dialogue, un cadre de dialogue n’est pas un cadre de concertation. On avait d’abord un cadre de concertation qui a été boudé par une bonne partie de la classe politique et sociale. Maintenant, on met en place un cadre de dialogue inclusif qui va avoir comme modérateurs des ressources locales, ce qui n’exclut pas que le médiateur international comme le veulent d’ailleurs certains de nos collègues soit là. Je crois que c’est plutôt une bonne chose. Un pas dans la bonne direction, et il faut maintenant se donner les moyens pour y arriver », a dit le leader du BL.

Pour faciliter la représentativité des différentes coalitions, Dr Faya Millimouno a sa solution. « On a 22 coalitions politiques qui sont enregistrées au ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation. On peut demander à chacune de ces coalitions de désigner un membre et un suppléant. Donc, ça va faire 22 personnes qui seront autour de la table ; mais, puisque ça va faire peut être des jours de rencontres, si un n’est pas là, le suppléant peut être là. Donc, on peut avoir deux paires de représentants des 22 coalitions politiques. On peut faire la même chose du côté de la société civile et d’autres entités. Alors, on peut faire en sorte que les entités évoluent d’abord à part. Les politiques entre eux, les acteurs sociaux entre eux, le gouvernement et le CNRD entre eux, s’il y a des organes de la jeunesse par exemple entre eux. Donc, on peut faire travailler d’abord chaque entité en son sein et en arriver à un minimum de consensus. Maintenant, à un moment donné, faire une plénière où on mettra en commun ce que chaque entité va trouver comme consensus en son sein ou comme divergences aussi en son sein, parce que tout cela va être pris en compte pour dégager enfin de compte ce que le consensus national est », a indiqué le leader du parti Bloc Libéral.

Ansou Baïlo Baldé pour Guineematin.com 

Tel : 622 56 11 82 

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