Rentrée des classes au CFP de Ratoma : « nous sommes prêts à recevoir les élèves le 2 novembre »

L’ouverture des classes dans les Centres de formation professionnelle (CFP) est prévue pour le 02 novembre prochain en Guinée. Et, actuellement, l’heure est aux préparatifs pour faire de cette ouverture une rentrée réussie.

Au CFP de Ratoma, les préparatifs vont bon train. Et, le directeur par intérim de ce Centre de formation professionnelle, Mami Étienne, tout est prêt pour accueillir les élèves.

Mami Étienne, directeur par intérim du CFP de Ratoma

« Pour le départ, nous avons  programmé d’abord le nettoyage des classes et de l’environnement. Puis, nous avons réussi à mettre à jour les cahiers de texte, les registres d’appels. Et, en fin, on a informé tous les membres de la direction d’être là et nous sommes là chaque matin depuis le 15. On travaille sur le cahier de texte et comment confectionner ses différents manuels de travail pour l’année 2022 2023. Déjà, nous avons tenu une réunion avec le personnel de formation, on s’est réuni pour adopter un système de pression. Parce qu’il faut avoir une pression sur les élèves, il faut avoir une maîtrise sur le programme que tu dois enseigner. Donc, je pense qu’avec cette réunion, les formateurs ont compris qu’il faut faire le sérieux à partir de 2022-2023. Donc, nous sommes prêts à recevoir les élèves le 2 novembre pour la rentrée 2022-2023… Nous avons 4 filières ici : l’électricité bâtiment, la plomberie sanitaire, la chaudronnerie et la maçonnerie. Nous avons à peu près 42 formateurs et on a 4 chefs de filières. Ça veut dire que si nous prenons la maçonnerie, on a un chef de filière et également la même chose pour la chaudronnerie, la plomberie, et l’électricité bâtiment  », a expliqué Mami Étienne.

Par ailleurs, le directeur  par intérim  du CFP de Ratoma a fait part de quelques difficultés auxquelles ils font face. Des difficultés qui ont déjà été signalées au département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.

« Nous avons déjà signalé cela au département, nous souffrons de manque de tables-bancs, manque de salles de classe. Parce qu’on n’a pas assez de salles de classe, nous n’avons que 4 salles pour 600 et quelques élèves. Les autres salles sont des ateliers. Il y a aussi le manque de formateurs, parce que la plupart des spécialistes sont allés à la retraite », a dit Mami Étienne.

Fatoumata Diouldé Diallo pour Guineematin.com

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