Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo, respectivement coordinateur national et coordinateur des opérations du FNDC, en ont marre de rester en prison sans être situés sur leur sort. C’est pourquoi, ils ont décidé d’observer une grève de la faim pour exiger la tenue de leur procès.
Une grève de la faim, c’est le moyen que les leaders du FNDC (mouvement dissous en août dernier par le gouvernement guinéen) ont trouvé pour protester contre leur détention prolongée sans jugement. Violemment interpellés début juillet dernier, Oumar Sylla alias Foniké Menguè et Ibrahima Diallo sont inculpés pour des faits de « Participation délictueuse à un attroupement interdit, troubles à l’ordre public, destruction de biens publics et privés, incendies volontaires, pillages et coups et blessures ».
Incarcérés à la Maison centrale de Conakry, ils attendent depuis quatre mois l’ouverture de leur procès. Et, cette longue attente agace le coordinateur national et le coordinateur des opérations du Front national pour la défense de la constitution. Les deux activistes de la société civile ont entamé une grève de la faim, ce lundi 7 novembre 2022. Ils annoncent qu’ils ne vont plus se nourrir jusqu’à ce que les autorités décident d’ouvrir leur procès. Une situation qui pourrait affecter l’état de santé, déjà fragile, des deux détenus.
À suivre !
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