Viol d’une fille de 13 ans : 10 ans de prison requis contre Ibrahima Sory Camara et Sidiki Fofana au TPI de Kaloum

Image d'archives

Ibrahima Sory Camara et Sidiki Fofana ont de nouveau comparu hier, mardi 13 décembre 2022, devant le tribunal criminel de Kaloum. Ils sont accusés de viol sur une fille âgée de 13 ans. Et, le ministère public a requis 10 de prison à leur encontre, rapporte Guineematin.com à travers un de ses journalistes.

Selon nos informations, Ibrahima Sory Camara a été recruté comme gardien d’une école. Un jour, il a suivi la fille dans les toilettes de cette école. C’est ainsi qu’il lui a fait des propositions d’aller regarder la télévision dans sa chambre à côté des toilettes. Après beaucoup de tentatives, ce gardien incite la fille avec beaucoup d’argent. Finalement, il réussit à coucher avec elle. Et, la victime s’est plainte d’une douleur atroce.

De l’autre côté, Sidiki Fofana ciblait aussi la fillette qui est sa voisine pour son désir sexuel. Ayant vu cette dernière venir saluer sa copine dans leur cour, il commence à nettoyer sa maison entre 22 heures, 23 heures. Il l’appelle de venir nettoyer sa chambre. En guise de respect, elle s’est introduite dans la maison. C’est ainsi que Sidiki Fofana ferme la porte.

La grand-mère a porté absente sa petite fille à la maison. Elle s’est rendue dans la cour où loge Sidiki Fofana. Du coup, la fille dit, c’est la voix de ma grand-mère. Ayant eu peur, le jeune quitte la famille.

Après enquête, les examens ont révélé que la jeune fille a été victime de viol.

« il y a eu contact sexuel entre la fille et les deux accusés (Ibrahima Sory Camara et Sidiki Fofana). Ils ont eu la fille sous contrainte. L’acte sexuel a été fait sous l’emprise de l’argent. Dans les réquisitions, le ministère public demande la condamnation des accusés à 10 ans de réclusion criminelle », a requis le procureur audiencier, Mohamed Bangoura.

Par sa part, l’avocat de la défense s’oppose à ses réquisitions du ministère public. Selon lui, les médecins légistes doivent comparaître à la barre pour expliquer le contenu des rapports médico-légaux.

« Je suis resté sur ma faim. En matière pénale, c’est la liberté de la preuve. Le parquet ne s’est pas transporté sur les lieux pour constater les faits. Il n’y a pas assez d’éléments pour entrer en condamnation. Monsieur le président, il faut que les médecins légistes viennent à la barre. Seuls eux peuvent nous expliquer le contenu des rapports médico-légaux. Si la victime n’a pas gardé sa virginité, est-ce que ce sont les deux qui ont volé sa virginité ? Je suis dans le doute », a dit Me Mamadou Saïdou Sow.

Finalement, le tribunal a mis le dossier en délibéré pour décision être rendue demain, mercredi 14 décembre 2022.

Kaïn Naboun TRAORÉ pour Guineematin.com

Tél : 00224 621144891

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